Liberia, la cité souterraine (Eléonore)

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

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EJ :

Glasgow et sa protégée était parvenus sans problème à passer les portes de la ville, un milicien d'Âme Libre lançant un regard interrogatif vers les blessures de la jeune fille. Eléonore faiblissait grandement, et son Boss l'aida à se maintenir droit sur les derniers mètres. Il la fit passer à travers différentes rues bondées de la ville, bousculant au passage une série de gus qui n'osaient pas broncher, devant l'envergure du bonhomme.
Eléonore commençait à se sentir mal, et les couleurs exotiques de Liberia, ainsi que ses odeurs prenantes, n'étaient pas là pour l'aider. Finalement, Glasgow s'enfonça dans une allée déserte, toquant, au bout de celle-ci, sur une porte en bois rongée par les mites, qui menait à une cabane primitive en tout aussi mauvaise état.

La porte s'ouvrit en grinçant sur ses gonds, révélant un homme Noir à l'air antipathique. Chauve, un bandeau sur l'oeil droit, l'ami de Glasgow n'avait pas un aspect entrainant. Son visage s'éclaira pourtant d'un immense sourire à la vue de Glasgow. Il prit ce dernier dans es bras, manquant de faire tomber Eléonore.

- Hey ! Mon ami ! Te voilà de retour !

- Attention Eliess, cette fille est blessée !

Le médecin se tourna vers Elie, écarquillant les yeux devant son état (la jeune fille était en train de s'évanouir), il aida immédiatement Glasgow à la faire entrer.

- Qu'est ce qui lui est arrivée à ta copine ? Elle est tombée sur une horde de Sanglants ou quoi ?!

Les deux hommes allongèrent la jeune fille sur une table d'opération en métal (volée dans on ne sait quel entrepôt) sur laquelle Eliess l'attacha fermement par des entraves métalliques. Eléonore comprenait à peine ce qui se passait.

- J'ai besoin que tu la soignes, je te paierai après. Je peux te faire confiance ?

- Aucun problème ! Je te rappelle que sans toi, ce n'est pas un seul oeil qu'ils m'auraient enlevé ! Je m'occupe de ton amie !

Glasgow partit rapidement, refermant la porte de la cabane. Eliess plongea ses yeux dans ceux d'Eléonore, lui adressant un large sourire -deux de ses dents étaient en or.

- J'espère que t'aime les piqures poupée !

Eléonore sentit une douleur au bras, puis plus rien. Quand elle se réveilla, elle était toujours sur la table d'opération, solidement harnachée. Le médecin avait arraché l'ensemble de ses vêtements, lui laissant uniquement culotte et sous-vêtements. Elle se sentait plutôt mal, harnachée aux bras et aux pieds, elle ne pouvait pas voir grand chose, si ce n'est la pièce dans laquelle elle était, mélange de cabane de chasseur et de salle d'opération.
*Opération...*
La tueuse ressentit soudainement la douleur, particulièrement à la hanche. Des picotements à son épaule et à sa hanche lui firent comprendre qu'on l'avait cousue. Aucune trace du borgne.

HJ :
Tu perds le Katana et l'ensemble de ton argent. Tu perds également ta balise de secours.

Tu récupères 10 points de vitalité. Tu as envie de vomir, la tête qui tourne, tu as très mal à la hanche et à l'épaule, tu es dans les vappes.

Elie était dans le gaz. Si les produits pharmaceutiques étaient beaucoup plus difficile d'accès qu'à Immanis, il est logique que Libéria se soit penché sur des substances plus "naturel", peu importe les effets secondaires. En clair, le terme "drogué" sonnait mieux et ici, c'est un peu le lendemain le lendemain d'une fête. Elle qui n'aurait rien eu contre de s'envoyer un rail il y a cinq heures, elle venait de découvrir les effets secondaires de la drogue. Ou comment être dégouté de la drogue sans y avoir gouté...

Qu'elle est la nausée est une chose, qu'elle soit attaché en est une autre. Était-il vraiment nécessaire qu'il l'attache? Car ici la tueuse était à la merci de n'importe qui. Déjà que ce médecin semblait être du genre à devoir de l'argent alors si en plus il y avait les "huissiers" qui débouailent à l'improviste, Eléonore était très mal barrée. Sinon il y avait l'autre option tout bête: elle se faisait des films pour trois fois rien.

Car oui, elle ne pouvait simplement rien faire. Soulever sa tête pour voir un peu ce qui pouvait autour d'elle? Non, elle était recousu et la douleur reviendrait. Eléonore prit donc son temps histoire de retrouver tous ses repères, et surtout sa gauche et sa droite! Si elle ne pouvait éviter ne serait ce que vomir, cela serait une bonne chose pour commencer. N'ayant pas grand chose à faire, elle cria pour voir si il y avait quelqu'un dans les environs.

"Y a quelqu'un pour m'aider? Je suis réveillée et je commence à trouver le temps long!"

Sa voix résonne, ne laissant qu'entendre des échos. Bon pas de réponse, elle avait tout son temps pour décuver. Une bonne chose, du moment que cela ne dure pas des heures.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Quelques minutes plus tard, le médecin borgne fit son apparition, adressant un large sourire à la jeune fille. Elle sentit qu'il desserrait ses liens un à un.

- T'es restée endormie trois heures seulement... On peut dire que t'es solide ! Désolé pour les liens, mais je voulais éviter que tu te réveilles en sursaut et que tu détruises mes "coutures". Un conseil, bouge prudemment !

Eléonore se leva légèrement, de manière à être assise sur la table d'opération, sa tête tournait énormément, et le visage de son sauveur semblait plutôt flou. Peu à peu, elle revit normalement. Elle n'avait pas déliré : l'homme Noir portait bien un cache-œil, comme les pirates des antiques légendes ! Ce dernier remplit un verre d'eau à la propreté douteuse qu'il tendit à la jeune fille.

- Bois ! Il faut que tu te réhydrates... Sois la bienvenue à Liberia ! Je suppose que tu n'as pas calculé grand chose de ton arrivée, tu étais dans un sale état.

Eléonore frissonna, l'air n'était pas chaud, surtout pour une fille en sous-vêtements. Se rendant compte de l'état de sa patiente, le médecin alla chercher la vieille veste en cuir de Glasgow, couverte de sang et de poussière, qu'il plaça sur les épaules de la tueuse.

- C'est tout ce que j'ai trouvé ! J'espère que Glasgow aura pensé à t'apporter des vêtements, j'ai dû déchiré toutes tes vieilles sapes pour l'opération ! N'y vois rien de lubrique... quoi que tu es plutôt bien roulée ! Je savais pas que ce vieux Glasg' s'interessait aux belles poulettes d'ailleurs ! En parlant de lui, j'espère qu'il va finir par revenir... Sinon, je vais être obligé de te vendre !

Le médecin ricana, passant une main sur son crâne chauve. Il faisait vraiment mauvais genre, et Eléonore se demanda un instant s'il plaisantait ou non.

Il plaisantait ou non? Aucune idée mais si c'était le cas, il venait de s'attaquer à quelqu'un avec l'humour aussi pourri que le sien. La meilleure chose à faire était donc de prendre le même ton que lui et qu'il se pose lui même lui même la question si elle plaisantait ou non.

"Je croyais les gens de Libéria était un peu plus au courant que ça de l'actualité de la surface... Je suis tueuse et j'ai passé à la une des journaux télévisés il y a quelques jours. Pour répondre à ta question, je ne pense pas que Glasgow s'encombre d'une prostituée durant le trajet Immanis-Libéria, il a juste à se servir dans un bordel, c'est moins compliqué."

Bon voilà, c'était fait. Qu'il la croie ou non est bien le dernier de ses soucis. Le problème dans cette situation qu'elle soit tueuse ou non ne change rien vu qu'elle n'a pas une seule arme à sa portée. En fait, si Glasgow ne revenait pas et que le toubib ne plaisantait pas, il n'aurait pas vraiment de mal à la vendre. Car Eléonore savait très bien que le moindre bordel la racheterait sans trop rechigner sur le prix de la marchandise. En plus comme elle a moitié nympho la maison qui l'achèterait ferait une bonne affaire et comme le médecin a fait bon boulot, elle n'a pas trop perdu de valeur.

*Tiens en parlant de marchandise.*

Elle se toucha l'épaule droite et tenta de la bouger pour voir si tout fonctionnait bien. Elle évitera de passer pour une idiote quand elle devra se resservir d'une arme.

"Comme on risque d'être tous les deux le temps que Glasgow revient, j'imagine qu'il y a des choses à savoir à tout prix sur cette ville et pas seulement les quelques clanpins dont vous venez de me parler et qui doivent s'occuper d'une maison de passe j'imagine? Les règles à Libéria ne doivent pas vraiment être les même qu'à Immanis..."

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Le médecin s'était mis à éclater de rire aux premières paroles de sa patiente. Il s'amusait à jongler avec un scalpel, souriant de toutes ses dents, se tournant vers la jeune fille.

- Eh eh ! J'aime tout ces gosses pleins de rêves qui nous viennent de la surface ! Glasgow a pas dû te mettre au courant ! Tu sais quoi poupée ? On en a rien à foutre ici de l'actualité de la surface ! Certains d'entre nous ne savent même pas qu'il y a une surface ! Et pour tout te dire : on est tous des tueurs ici !

L'homme illustra sa phrase d'un large sourire : l'une de ses dents de devant était en or, ce qui le rendait encore plus effrayant. Apparemment, ce Eliess avait vécu. L'homme rangea son scalpel, baillant largement. Il semblait légèrement agacé de devoir garder la jeune fille. Sans doute n'avait-il pas que cela à faire.

- Pour comprendre Liberia, tu vas devoir y vivre gamine... La seule règle, c'est qu'il n'y a pas de règle ! Évite les miliciens, ils sont censés apporter l'ordre, mais profitent de leur nouveau pouvoir : ce sont des chiens ! Sois discrète, mais ne te laisse jamais marcher sur les pieds ! Apprend à connaître les visages. Et surtout, apprend à connaître la ville, à t'y déplacer comme ta poche...

La porte s'ouvrit soudainement sur Glasgow et un inconnu, qui entrèrent sans parler. Le chef des Faiseurs lança une bourse de pièces au médecin, et posa un tas de vêtements devant Eléonore.

- Voilà pour les soins mon ami ! Toi tueuse, enfile ça ! Je te présente Dak, notre nouveau collaborateur. Une ancienne connaissance...

Le "Dak" en question était un homme à l'air jeune, dix sept ans tout au plus, assez petit et très fin. Manteau de cuir à col relevé, fine moustache, cheveux en bataille, il faisait plutôt mauvais genre.

- Tu recrutes dans les cour d'écoles Glasg' ? Et c'est quoi cette histoire : tu relances un gang ?

Dak lança un regard noir vers le médecin, portant discrètement la main vers le Scorpio qui pendait à sa ceinture.

- Exact ! Je crois que les Faiseurs vont se recréer par ici... J'ai un Empire à reconquérir ! D'ailleurs si tu ne m'en veux pas, je crois qu'il est l'heure de partir...

Eléonore venait de se vêtir. Glasgow lui avait apporté une sorte de robe très large en tissu épais, doublée d'une longue cape à capuche. Le tout faisait très couleur locale, mais ne devait pas être très utile pour le combat rapproché. Le boss de la tueuse lui tendit son Nocto, seule arme qu'il avait rapporté, les autres étant restées chez lui.

- Attend un peu Glasgow... Je veux en faire partie ! Je sais ce que tu donnes quand tu t'y mets, et je préférerais être de ton côté ! Refiles moi un peu de dope et je l'écoulerais auprès de mes clients... Soyons partenaires !

Glasgow tendit une main amicale à Eliess.

- Je reviendrais parler de tout ça avec toi : Bienvenue dans le gang !

Cet accord passé, Glasgow partit avec Eléonore et Dak. Les Faiseurs étaient maintenant cinq... Il fallait un départ à tout. Les trois gangsters marchèrent à travers la ville, vers la maison de Glasgow. Ce dernier expliqua à sa tueuse que Dak était l'un des dealers les plus doués de la ville, et que c'est lui qui allait se charger de ramasser les clients. Glasgow voulait recréer le gang sous trois de ses déclinaisons : la section drogue, la section crime et la section mercenariat. Pour l'instant, faute d'hommes, il ne pouvait commencer le mercenariat, et faute de soutiens, il était incapable de lutter contre les autres gangs qui s'occupaient du crime. Autrement dit, seule la drogue était envisageable, et ce ne serait pas vraiment simple de se faire une place parmi les divers gangs déjà présents.
Les trois criminels finirent par trouver la maison de Glasgow, un vieil appartement bétonné, à moitié refait. Clyde attendait à l'intérieur, posé sur une caisse remplie de pilules "Faiseuses de rêves", tout ce qu'il restait au gang. Le mercenaire observa la jeune fille en sifflant.

- Belle gosse ! T'aurais pu au moins tenter la mini-jupe.

- Pas le temps pour les blagues, on a un gang à reformer... Tout d'abord, il faut nous trouver un nom. Mieux vaut éviter de s'installer sous le nom des Faiseurs de rêves, tout le monde cherchera à nous allumer autrement ! Une idée ?

- Pourquoi pas "la bande à Eléonore, celle qui fait tout pour tuer ses potes", un peu long mais révélateur non ?

Clyde s'alluma une clope en ricanant. Dak fit de même, tirant sur une longue cigarette bleue fluo dégageant une odeur étrange. Il semblait délirer dans son coin. Il se décida enfin à parler, d'une voix basse et assez sèche.

- Ce n'est pas à moi de le trouver votre nom... Démerdez vous !

Les regards se tournèrent vers Eléonore.

La première remarque de Clyde fut son physique, la robe allait bien, le t-shirt moulant aussi mais selon les goûts du mercenaire, la mini-jupe aurait mieux collé. Ce n'est pas le genre de remarque qu'elle prendra mal vu qu'Eléonore est bien la première à dire qu'elle est bien roulé en se regardant dans le miroir. La seconde réflexion était un peu plus désagréable en revanche et elle en fera le rapprochement avec la mort de Sergio.

Si c'est pour utiliser le même fonctionnement que l'ancien gang, il fallait réagir de cette façon. La came est une excellente source de revenue du moment que l'on possède la marchandise, le mercenariat est un bon moyen pour avoir un très bon choix pour la main d'œuvre du moment que l'on sait mettre le prix et le crime rapporte beaucoup si une guerre de gang est remporter... Encore faut-il en avoir les moyens... Voila le plan à long terme pour se tailler un petit empire ici.
Au fond, tout a un rapport et c'est surement pour cette raison que les Faiseurs de Rêve avait mis la main sur une bonne partie du crime à Immanis, jusqu'au jour où des riches des Cieux ont décidé de prendre toute la part du gâteau.

Maintenant, il fallait trouver un nom. Hors, garder le nom des Faiseurs de Rêve reviendrait à avoir toutes les vieilles connaissances de Glasgow sur le dos, et pas que les bonnes... Clyde semblait être à court d'idée. Quand à Dak, ce n'est même pas la peine d'en parler vu qu'Elie a déjà sa petite idée sur ce qu'il fume. Surement quelques choses de légèrement hallucinogène.

"Si c'est pour fonctionner de la même façon avec des cellules indépendantes, pourquoi ne pas l'appeler le Triumvera ou le Consortium? Si on fait tout pour éviter que le nom des "chefs de section" circulent trop vite, ça rajoute un petit côté mystérieux qui ne va pas mal. Franchement, ça ne serait pas mal que l'on utilise les leçons que ses planqué des Cieux nous ont donnés. Alors autant utiliser la même méthode ici. Même si les Faiseurs de rêve avait survécu et était resté à Immanis, on ne saurait toujours pas sur qui taper à l'heure qu'il est! Je me pencherais là dessus dès que possible..."

Pourquoi éviter que les noms circulent trop vite dans la rue? Même si ce n'est surement pas l'intention de Glasgow de se faire trop vite connaitre, il s'agit l'une des raisons pour laquelle les Faiseurs de Rêve sont si vite tombé. Les gros bonnets savaient qui viser, ils ont juste eu besoin de se servir de leur influence pour envoyé les Fils d'Immanisius faire leurs sales boulots. En fait, mis à part de l'influence et cacher leurs identités, ces hommes n'ont aucuns hommes de main à proprement dit. Il faudra qu'Eléonore se penche sur cette question, trouver un moyen pour rendre l'identification des membres quasiment impossible. Un travail fastidieux mais mine de rien dans ces cordes.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Glasgow accepta l'idée d'Eléonore d'un hochement de tête. Faire planer le mystère pourrait être bon pour leurs affaires, ils seraient le Triumvera. Mais mieux valait éviter que certains apprennent qu'un nom si mystérieux ne dissimule qu'une organisation de cinq hommes. A en voir l'état de fatigue de ses "collègues", Eléonore comprit que la nuit était tombée. Dak, après avoir fumé, s'était écroulé sur une chaise. Clyde quand à lui, se reposait sur le canapé miteux de Glasgow. Le chef du nouveau Triumvera se tourna vers sa tueuse.

- Bon, je pense qu'on a tous mérité de se reposer. J'ai trois chambres dans cette maison, tu peux t'en désigner une. Reposez vous bien, la journée de demain sera difficile. Pour le moment, il faut penser à notre survie et à notre expansion. Demain, Dak et Eliess commenceront à trouver des clients pendant que j'irai voir quelques contacts. Tueuse, tu seras chargée de plusieurs missions dans la semaine : tout d'abord, il faudrait que tu observes un peu le milieu, histoire de savoir à quels gangs on va avoir à faire. Segundo, j'aimerai que tu nous trouves un groupe de mercenaires qui voudrait bien s'allier à nous.

Dak se leva soudainement, comme s'il reprenait conscience. Baillant largement, il se décida à rentrer chez lui, saluant Glasgow avant de quitter l'appartement. Clyde fronça les sourcils devant l'attitude étrange du gamin.

- Il est fiable ce gars ?

Glasg' verrouilla la porte de l'appartement.

- Ne t'inquiètes pas, je sais choisir mes collaborateurs. Je l'ai presque élevé ce gosse ! Dak est un peu spécial, mais quand il s'agit d'écouler de la came, c'est l'un des meilleurs. Ne cherchez juste pas à en faire votre ami... Il est un peu farouche.

Comme s'il se rappelait d'une chose, le chef du Trimuvera fouilla dans ses poches, en sortant deux bourses pleines qu'il tendit respectivement à ses deux hommes.

- Voilà pour vous, ce sont des livres, histoire d'assurer vos dépenses. Je pense que vous aurez besoin de vêtements et peut-être d'un peu d'armes. Pour l'instant c'est tout ce que je peux vous donner, j'ai besoin d'argent pour le gang. Demain Clyde, j'aimerai que tu accompagnes Tueuse histoire d'être sûr qu'il ne lui arrive rien. Restez discrets surtout ! Bon, si vous n'avez rien à ajouter, on se revoie demain matin, pour l'instant, je vais me pieuter !

Jetant sa veste au sol, permettant à Eléonore d'admirer un torse musclé, malgrè son âge avancé, Glasgow se rendit lentement jusqu'à une chambre. Clyde semblait quand à lui décider à dormir sur le canapé, grommelant un "bonne nuit" à Eléonore.

- Au fait Tueuse, t'éviteras de ma faire tomber dans les Egouts demain ! J'en ai marre des rats...

HJ :
Tu reçois 2000 livres

Nouveaux contacts :

- Clyde (Triumvera / Bras droit de Glasgow)
-Dak (Triumvera / Dealer)
-Eliess (Triumvera / Médecin, Dealer)

Tu peux faire basculer Glasgow vers tes contacts de Liberia...

Le nom était trouvé, il ne restait plus qu'à trouver un moyen pour fausser les pistes. Cela ne pressait pas, il n'y avait que le nom de trouver et il fallait écouler de la drogue pour avoir les finances. C'est seulement une fois cela fait que la tueuse pourra trouver un moyen d'organiser tout cela.

En clair, Glasgow voulait qu'elle infiltre le milieu elle même, se faire ses propres contacts et pourquoi pas lier directement contact à un membre d'un gang rival, du moment que c'est discret et qu'il en sait rien. En fait, ce n'était pas trop compliqué jusque là sauf qu'ici, à Libéria, le mot "ordre" est totalement inconnu pour beaucoup et certain ne se gêneront pas à utiliser la force même quand ce n'est pas nécessaire. Et il est connu que la jeune fille attire les problèmes elle même.

Si Eléonore pouvait jouer à merveille le rôle de la gamine paumé qui vient à peine de débarquer à Libéria, sa faible connaissance du folklore local faisait d'elle une cible facile. En fait, Clyde pouvait être parfait comme garde du corps mais du moment qu'il la surveille de loin pour lui faciliter la tâche. En fait, la nature frêle de ne pas pouvoir se battre sans arme pouvait lui jouer de sacré vilain tour.

S'asseyant sur un vieux fauteuil de salon après avoir approcher le pouffe pour pouvoir dormir. Il ne lui restait plus qu'à dormir mais Elie posa une dernière question au mercenaire.

"Hmm... Maintenant que j'y pense, toi ou le Boss vous connaitriez pas un expert dans le combat au corps à corps d'un type dangereux, comme le close combat par exemple? Autant avec une arme à feu je peux te faire des miracles, autant désarmé je ne ferais pas de mal à une mouche... C'est pour cette raison que Sergio... Enfin tu comprends quoi? Sans ça, ce n'est même pas la peine que je pense à atteindre un jour son niveau... Je ne veux pas que sa mort ne servent à rien."

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Clyde grogna, se frottant les yeux pour regarder Elie. Visiblement, elle l'avait réveillé. Il pouvait donc s'endormir en moins de deux minutes ! Relevant, son torse, il bailla largement, répondant d'une voix endormie.

- Bordel Eléonore, Glasgow t'as dit qu'il y avait des chambres, alors pourquoi tu me les casses en venant dormir à deux mètres de moi ? Coucher ensemble je dis pas, mais juste dormir : c'est hors de question !

Le tueur se replongea dans son vieux canapé, se décidant finalement à répondre devant les regards appuyés de la jeune fille.

- T'es vraiment chiante ! Un flingue, ça te suffit pas ? S'tu veux j'ai un pote assez doué, il pourrait t'apprendre deux trois trucs ! Je te le présentera demain si on a rien de mieux à faire...

Le soldat se retourna, plongeant son visage dans l'oreiller, se grommelant à lui-même.

- Et voilà que je vais me retrouver à faire le guide dans la ville du crime... Bordel de merde, je regrette déjà Immanis.

La silence s'installa dans l'obscurité, signe qu'il fallait dormir. Au bout de quelques minutes, la voix de Clyde résonna de nouveau.

- Au fait Eléonore... Cesse de parler de Sergio. Les deuils doivent être rapides par ici, on a pas le temps de pleurer nos morts. Bientôt, nous seront tout les trois à la tête d'un Empire considérable. Nous devons être prêts. Bonne nuit gamine !

Quand Eléonore se réveilla, Clyde sortait des toilettes, en caleçon. Glasgow avait déjà quitté l'appartement.

- Ah ! Je commençais à croire que t'étais morte ! Lave toi, mange un truc et magne toi ! Glasgow t'as filé une mission, et comme il m'a collé à tes basques, je suis obligé d'attendre que la princesse soit prête pour quitter cet appart puant !

HJ :

Ton sommeil t'apporte 10 points de vitalité. Tu souffre légèrement à tes blessures.

Si Clyde savait ce qu'il l'attendait, il serait encore plus en colère. Car Eléonore l'a compris, si elle veut se fondre dans le décors de Libéria, il va falloir qu'elle se mette au couleur local et devra passer par les boutiques histoire d'avoir des vêtements plus attrayant, un style plus adapté pour les garces, ce qui serait parfaitement adapté pour elle.

La tueuse savait quelques choses, les contacts ce n'est pas elle qui les trouve mais plutôt l'inverse, surtout quand il s'agit de la gente masculine. Et comme il est connu qu'Elie attire toujours les mauvais garçons, ce n'est qu'un gain de temps. Le revers de la médaille, elle serait foutu d'attirer des proxénètes mais comme elle sait se servir d'une arme et que son garde du corps ne sera pas bien loin, il n'y aura normalement aucun problème.

Elle commencera donc sa journée par une douche suivi d'un super diner aux Chips périmés. Il y a plus nourrissants mais il s'agit ici de la vieille bouffe de Glasgow avant qu'il ne parte pour Immanis. Il n'y avait donc que de la nourriture pas très équilibrés et qui se conserve facilement chez lui.

Etant prête, elle se regarda dans le miroir pour replacer ses cheveux avant de se passer un coup de rouge à lèvre entre les lèvres avant de prendre un Cobra qu'elle mis derrière sa ceinture. Ce qu'elle allait dire risquait de le faire monter au plafond et c'est ce qu'elle voulait.

"Alors tu risques d'être heureux d'apprendre que j'ai envi de faire des emplettes pour me mettre aux couleurs locales..."

Après l'avoir bien fait hurler, elle expliquera plus sérieusement qu'elle comptait revendre son Cobra à un bon prix en sous-entendant qu'elle possédait d'autres armes. Il s'agissait d'ici d'un moyen comme un autre de trouver une piste qui pourrait mener à un trafiquant d'arme. Et qui se méfierait d'une gonzesse fan de jupe courte? Le seul défaut du plan, elle pouvait tomber sur des hommes qui comptait la dépouiller mais ils ne sont pas censés savoir que c'est une véritable danger public accompagné d'un mercenaire.

Le côté "poulette" qu'elle comptait cultiver était pour évité d'éveiller trop les soupçons. Car il y a une chose qu'Eléonore a appris, c'est jouer sur les apparences. Les assassins et les espions ne sont pas nécessairement ceux qui se promènent en tenue sombre. Au moyen âge, les bouffons étaient bien les oreilles de leur seigneur.

"D'ailleurs, ça vaut combien ce Cobra? J'ai ma petite idée mais j'ai toujours fonctionner qu'aux Crédits moi..."

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Clyde et Eléonore parcouraient désormais les rues commerçantes de Liberia, très peuplées. Des étals de marchés s'élevaient ça et là, proposant vêtements et étoffes brodées main. Les magasins d'armes et autres se situaient de chaque côté de la rue. Tout était à la fois coloré et sale, les visages des passants étaient parfois joviaux et parfois mornes : sinistre mélange de vieilles mères de familles, d'adolescents aux airs louches, et de mercenaires balafrés.
La ville était clairement différente d'Immanis, ce qui n'était pas si déplaisant que cela. Clyde marchait aux côtés de la jeune fille : pour l'instant, elle n'avait pas besoin de paraitre fragile. Le garde du corps observait les rues d'un œil triste, comme s'il découvrait cet enfer pour la première fois.

- Je te rappelles que Glasgow nous a envoyé trouver des mercenaires, pas faire du shopping ! J'ai vraiment l'impression d'être un baby-sitter aujourd'hui ! Je garde une gamine ignorante en plus ! A Liberia, les prix vont et viennent selon l'offre et la demande... Le système monétaire n'est pas toujours stable. En boutique, un Cobra vaut dans les 800 livres, mais tu le vendras forcément moins cher, si tu veux, il y a des magasins d'armes là-bas, ça court les rues par ici ! Âme Libre ne contrôle pas vraiment les commerces, tout est plus ou moins légal...

Eléonore fit une moue, si c'était pour se fringuer, cela attendra un peu car personnellement, les mercenaires ce n'est pas vraiment son truc.

"Hmm... Glasgow voulait aussi des armes à ce que je sache... Mais j'imagine que me promener avec un jupe un peu courte devant des mercenaires n'est pas forcement une bonne idée et qu'avec un peu de chance, ces mercenaires seraient capable de nous renseigner. J'imagine que tu sais déjà où chercher?"

Le mercenaire s'apprêtait à lui expliquer qu'Elie s'arrêta à un étal devant un manteau sombre d'accrocher. Il arrivait facilement jusqu'au tibia de la jeune fille, parfaitement ce style. Elie a toujours appelé ça "un manteau à la Highlander" en souvenir d'un vieux film du vingtième siècle. En plus, c'était cuir épais et même si il n'arrêterait pas les balles, c'était suffisant pour qu'un couteau évite de rentrer comme du beurre et suffisamment grand pour y cacher un semi automatique de la taille de son défunt SMG qui trainait à l'heure actuel dans les égouts.

"C'est combien pour la veste?"

"-de chance, y a encore le vieux jukebox et... Hé tu m'écoutes?!?"

La réponse étant visiblement non... Même si elle ne compte pas se fringuer convenablement aujourd'hui, l'argent s'est fait pour être dépensé. Ce qu'elle cherche est simple: des fringues de sortie, jupe courte sans taper dans le vulgaire, une paire de bottine longue, suffisant pour y cacher facilement un couteau et un décolleté sexy mais trop vulgaire. Si tout était de couleur sombre, c'était parfait. Reste plus qu'à savoir combien cela allait lui couter.

Si le prix est élevée, elle posera la question où elle pourrait vendre "quelques" armes, en restant assez flou sur la question et le nombre. Et puis avec son "babysiter", il serait difficile de l'envoyer promener vulgairement ou de la prendre pour une pigeon en voulant lui tirer les vers du nez.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

La vendeuse de l'étal était une dame bien grasse vêtu d'une sorte de robe en laine multicolore. La vendeuse suintait littéralement, lâchant de temps à autres de grands cris pour vanter les mérites de ses produits, tous étalés les uns sur les autres devant elle.

- Alors ma petite dame, cette veste vous plaît ! Très bon choix ! Cuir de loup ! Mon mari l'a tué de ses mains ! Elle est à vous pour 40 livres !

La grosse dame se tourna vers une autre cliente qui lui tendait une poignée de pièce en l'échange d'un pull, puis redirigea son attention vers la première cliente, posant divers hauts devant la tueuse.

- Et essayez donc ça ! Des petits hauts très charmant, ma fille les adore ! Un modèle qui plaira à votre homme croyez moi !

La vendeuse adressa un clin d'œil entendu à Clyde qui grimaça, s'avançant près d'Elie pour lui chuchoter des reproches à l'oreille.

- Je t'en prie quitte cet étal, ce mocheté me fait peur ! Et si tu veux bien m'écouter, je crois qu'il y a un bar pas trop loin d'ici qui est un véritable repaire de mercenaires !

Eléonore l'écoutait à moitié, préférant faire attention aux indications de la vendeuse qui lui annonçait que les hauts coutaient 20 livres pièce. Certains étaient tout à fait du goût de la jeune fille. Sur d'autres étals, elle trouvera des bottes en cuir à 25 livres ainsi que divers robes dans tout les coloris à 20 livres pièce. Aucun des vendeurs ne semblait assez louche pour s'y connaître en vente d'armes, pour cela, la tueuse devrait peut-être visiter les magasins d'armes un peu marginaux situés dans certains ruelles...

Eléonore réflechissait. Trainer dans ces lieux étaient un bon moyen pour se faire une idée de la valeur du livre. Un excellent moyen même. Ici, si l'argent n'a pas toujours la même valeur, le troc est en revanche un moyen plus sûr pour éviter les mauvaises surprises.

*J'ai quand même l'impression qu'ici la bouffe coute plus cher que les fringues... Et puis sympa la vendeuse, elle me donne tous les arguments pour négocier un malheureux sac à dos...*

Bon, Elie ne sait pas si la vendeuse cherche à la berner en disant que son mari est chasseur et que c'est elle qui travaille le cuir. A vrai elle s'en moque mais étant donné qu'elle ne tient pas à se trimballé avec des fringues sous les bras, la vendeuse pouvait lui refiler le sac à dos qui bandouillait non loin qui avait l'air d'être suffisamment grand et solide, peu importe si il n'avait aucun sens de l'hestéthisme. Pour transporter du matériel et y ranger des armes, la tueuse avait beau juger sur le physique, elle n'avait pas besoin de cela. Simple, elle refuse et Elie se tire sous prétexte qu'elle ne vantait que du vent.

"Si c'est vous qui les faites vous même, je vous prends le tout pour 65 livres mais je voudrais le sac à dos derrière l'établis en plus. Je ne compte pas me promener avec tout ceci toute la journée."

Ceci fait et si le marchandage se passe bien, elle s'éloignera avec son nouveau sac à dos de voyage. Se contentant de répondre à Clyde.

"A toi aussi? Sérieux, il me fallait un nouveau sac et l'artillerie nécessaire quand on voudra m'envoyer jouer les piliers de bar et écouter les ragots avant de me demander ce que je fais de mieux... Ne va pas croire que j'ai eu Humphaz en une seule journée sous un coup de tête."

Soupirant, elle passa son sac sur l'épaule en souriant.

"Je ne connais pas les méthodes du patron mais j'imagine que tes mercenaires doivent connaitre quelques bonnes adresses pour les armes."

Elle posa une question plus intélligente. A la surface, Elie s'était demandée comment il se fournissait en drogue exactement. Sa petite théorie était Libéria mais étant donner qu'il n'avait plus aucune influence dans les bas fond, la jeune fille se posait davantage de questions.

"Hmm... Ça ne me regarde pas trop mais comment il faisait pour se fournir en "matos" avant? Ces caisses, il a bien dû passer par quelqu'un pour les avoir?" Tu m'aurais posé la question il y a deux semaines, je t'aurais répondu que ses laboratoires étaient à Libéria..."

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Eléonore rangeait dans sa bourse la monnaie tendue par la marchande, fière de ses achats. Clyde se fendait d'un sourire narquois, avançant les mains dans les poches, comme un touriste. Après quelques minutes de marches silencieuse, il ne put s'empêcher de trahir la raison de son amusement.

- La vendeuse t'as roulée, elle ne t'as pas rendue assez de monnaie !

Il semblait satisfait qu'on puisse avoir si facilement la "tueuse". Cette dernière voulut repartir en arrière pour demander justice mais Clyde l'agrippa par la main.

- Arrête ! Tu n'avais qu'à faire plus attention à tes pièces. On ne revient jamais sur un marché à Liberia, ça peut entraîner des ennuis...

Clyde balaya la rue du regard, comme s'il évaluait la ville de ce geste. Les rues étaient toujours bondées, et le couple devait se faufiler entre les badauds qui les séparaient de temps en temps. Bien qu'il semblait s'ennuyer ferme, Clyde était attentif, et casi-amical.

- La plupart des habitants de la cité connaissent des bonnes adresses pour les armes... Particulièrement les mercenaires. Glasgow ne s'occupe pas trop de ce business. Généralement, il se contente d'engager un groupe de mercenaires, et ceux-ci s'occupent des armes. C'est comme ça que je suis entré chez les Fais... Dans le Triumvera.

Clyde s'était rattrapé à temps, évoquer les Faiseurs de rêves en plein milieu d'une foule aurait pu être risqué.

- Et oui ! J'étais simple mercenaire, et Sergio était mon boss. On s'appelait les Cougars à l'époque... Ca remonte à loin, j'étais encore gosse...

La vue des rues de Liberia semblait raviver des souvenirs douloureux dans l'esprit du garde du corps, dont le ton se tinta de nostalgie. Il continua cependant d'écouter les questions de la jeune fille.

- Le matos venait de différents points. Au début, il avait des labos sur Liberia, mais c'est fini tout ça ! Âme Libre surveille de près les laboratoires de drogues, donc les truands évitent de s'établir dans la ville même. Par contre, les Bas-Fonds grouillent de labos clandestins ! Une fois qu'on était bien installé à Immanis, on y a mis notre propre labo, mais il à été fermé avec les descentes... Maintenant, il va falloir se trouver un fournisseur avant que notre stock s'épuise.

HJ :

Tu perds 75 livres
Tu récupères :
-Une veste en cuir
-Des bottes en cuir
-Un sac à dos
-Des vêtements...

Se faire arnaquer comme une bleue, rien de tel pour énerver la jeune fille. Ses maudites pièces ne sont pas toutes identiques, pas toutes marqués d'un chiffre. Quand on n'est pas habitué à cette monnaie, il est simple de se faire arnaquer de la sorte.

Elle a bien fait de demander davantage et surtout se faire arnaquer devant une si petite transaction. Cela aurait été l'achat d'une arme, la douleur aurait été tout autre. Eléonore ne se fera pas avoir deux fois de la sorte.

Clyde avait beau dire qu'il fallait oublier Sergio, il était le premier à en parler vu qu'il était un de ses amis d'enfance. Même si Eléonore ne montre pas sa faiblesse, qu'il se fasse tuer et bouffer le cœur de la sorte devant elle sans qu'elle ne puisse rien faire la rongeait de l'intérieur. C'est cette impuissance qu'elle a du mal à se pardonner et si il s'était fait avoir par la pieuvre, elle aurait surement réagit autrement. C'est l'une de ses raisons pour laquelle elle n'a plus envi de dépendre d'une personne, pour cette raison qu'elle veut se montrer impitoyable, même au corps à corps, peu importe si l'art utilisé est très mal vu.

L'explication du laboratoire était intéressante. A entendre Clyde, Glasgow connaissait la position des laboratoires de ses concurrents. Si c'est pour mettre la main sur un approvisionnement régulier, c'est peu être pour cette raison qu'il veut à tout prix avoir des mercenaires sous ses ordres. Sinon reste l'option du fournisseur régulier comme vient de le dire Clyde mais Elie est certaine le patron a déjà sa petite idée en tête. Si il est semble si motivé, c'est qu'il y a une raison et qu'il ne compte pas frapper deux fois pour se faire respecter.

En arrivant devant le bar, Elie se contenta de coincer son Thorn dans sa manche, comme elle commençait à en avoir l'habitude. Elle regardera comment s'équiper convenablement ce soir en rentrant.

"Après ta petite visite guidé au bar, j'espère que tu me présenteras à ton vieux copain... Je ne sais pas pourquoi mais je m'attends à recevoir des blagues sexistes dans les prochaines heures."

Au moins, elle ne risquait pas de cogner grand chose à main nue...

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Clyde semblait jubiler à l'approche du "Joker", un bar aussi bruyant que malodorant. Il sourit aux paroles de la jeune fille, en effet, elle ne devait pas s'attendre à retrouver des gentlemans dans ce bouge ! Ouvrant les portes en premier, Clyde révéla une large pièce emplie de fumée. Au centre se tenait le bar, circulaire, où divers serveuses en petite tenue se pressaient à servir les clients d'alcools frelatés. Dans un coin de la pièce, un groupe de rock hurlait un tintamarre peu harmonieux, sans doute pour couvrir les conversations licencieuses des clients. Ceux-ci s'étalaient partout dans le reste du bar, sur diverses bars posées ça et là partout dans la pièce. Certains clients buvaient tranquillement pendant que d'autres se hurlaient dessus. D'autres encore improvisaient des parties de poker. Tous buvaient et fumaient à souhait, et pas toujours des substances légales.

Un homme massif portant un tablier bouscula Eléonore, il trainait derrière lui un homme à l'air mesquin, totalement saoul. Il l'envoya hors du bar d'un coup de pied dans le derrière. Eléonore soupira. Bienvenue dans Liberia ! Les clients du Joker se résumaient à des drogués, des tueurs froids et calmes, des mercenaires bruyants, des bimbos dragueuses et autres parias de la pire espèce. Eléonore remarqua même trois membres d'Esprit, posés dans un coin du bar, qui ne buvaient pas, se contentant d'observer d'un oeil sévère l'ensemble des ivrognes.

- Hé, une vieille connaissance ! Tu m'excuse fillette, mais j'ai dû temps à rattraper, on se voit tout à l'heure !

Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, Clyde quitta Eléonore, s'attablant aux côtés d'une femme plantureuse, dont le décolleté kaki laissait hésiter quand à son travail : mercenaire ou stripteaseuse. A en croire son air détaché, et la main qu'il posait sur l'épaule de la pin-up, il ne parlait pas boulot. La tueuse se retrouvait seule...

La laisser en plan n'était pas vraiment ce qu'avait prévu Eléonore. A la rigueur, elle pourrait s'incruster dans la conversation de Clyde mais si le mercenaire voulait draguer, ce n'est pas la jeune fille qui allait l'en empêcher. Ce milieu, Elie l'a déjà fréquenter, quoique beaucoup plus crade que la surface et où les clients sont encore plus aviné à un tel point de ne plus retrouver leur chemin du retour. En même temps, ce n'est pas Âmes Libres qui vont les abattre à vu pour ce crime, contrairement aux Unificateurs dès qu'il repère des Insoumis sans même leur demander si ils sont règlementés ou non. Leur seul gros défauts...

En clair, la tueuse pouvait estimer avoir quartier libre, tout ce qu'elle demandait c'est qu'elle ne rentre pas seul et montre ce "vieux copain" qu'à parler Clyde peu avant. Elie se dirigea vers la table de poker où s'improvisait une partie. En clair, elle était décidé d'en plumer quelques uns en profitant de son air de fille paumé.

"Je peux me joindre à vous?"

D'un côté, quand on a à faire à habitué de bar et qu'une gamine se propose de les rejoindre, ils ne vont pas dire non. Par contre c'est comment ils vont réagir quand ils vont se rendre compte qu'elle s'est jouer, cela reste à voir. Elle mettra la mise du début qui est de 30 livres avant de retourner ses cartes. C'est un deux et un valet de carreau. Quand aux cartes sur la table, c'est un cinq de coeur et un sept de trèfle.

*Bof... Je peux toujours tenter la couleur...*

Elle suivra si dans la Turn il y a un coeur sinon elle se couchera.

Rien de telle qu'une partie de poker pour avoir quelques adresses car la tueuse n'hésitera pas de s'incruster dans la conversation des hommes. Si ces hommes ont des flingues qui sortent de l'ordinaire comme modifié par exemple, elle en parlera. Sinon elle se contentera de parler de recherche de boulots...

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

La plupart des membres de la table fumaient de longs cigares noirs, dégageant une forte odeur. Il y avait quatre joueurs en plus de la jeune fille, autour, cinq mercenaires -dont deux femmes- observaient la partie. La tueuse ne s'attardait que sur les visages des hommes de la table. Tous avaient des gueules carrées ornées d'une ou plusieurs cicatrices. Deux d'entre eux avaient le nez écrasé, signe qu'ils étaient de grands bagarreurs. Le pire des joueurs, qui semblait aussi le plus influent de tous, avait le visage si ravagé qu'Eléonore osait à peine le regarder. Sa mâchoire inférieure était une prothèse mécanique en acier, grossièrement greffée sous son crâne. Là où la fausse mâchoire était posé se répandaient d'immenses cicatrices qui avalaient les tempes du mercenaire. Pour compléter le tableau, l'œil droit du guerrier était également une prothèse, qui dégageait une inquiétante lueur verte et semblait atteint d'un court-circuit qui le forçait à tourner sur lui-même.

Un autre joueur, moins effrayant, dont les cheveux noirs étaient coiffés à l'iroquoise, tourna la quatrième carte, révélant un quatre de trèfles. Personne ne laissa percer aucun sentiment. Eléonore dépareillait un peu parmi toutes ces brute. L'homme au visage robotisé tourna son œil valide vers la jeune fille. Sa voix cassée résonna autour de la table.

- Je ne t'ai jamais vue avant la gamine... Tu viens d'où ?

Quelques regards furtifs et autres sourires montraient l'interêt que les mercenaires portaient à cette intrigante nouvelle venue.

HJ :

Tu perds 30 livres. 15 livres minimum par mise...

Aïe, c'est à l'endroit où elle n'aimerait pas parler de son CV que l'un des joueurs a peu être déjà vu Elie passer à la télé. Ce n'est pas vraiment le problème mais si elle peut éviter de parler des Faiseurs de rêve, cela serait une bonne chose. L'apothéose serait que l'un des journalistes aient parler des Faiseurs de rêve. Les chances restent cependant très faibles.

[i]Il était cependant étonnant que ce type l'est déjà aperçu, on lui avait dit que les informations de la surface n'arrivait pour ainsi pas ici. Même si Elie comptait rester flou sur le sujet, autant voir jusqu'à où ce mercenaire est au courant.

"Non, je pense pas. Ça va bientôt faire une semaine que je suis arrivée à Libéria... Je me couche."

La carte qui a été retourné ne l'arrangeait guère, autant laisser tomber cette manche. Pas la peine de bluffer avec un jeu aussi merdique que le siens. Elle aurait la paire cela passerait mais ce n'est pas le cas. Il ne lui restait plus qu'à voir le jeu des adversaires.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

L'un des joueurs - un Noir à rastas à la joue légèrement brulée- se moqua gentiment de la jeune fille.

- Je croyais que t'étais venue pour jouer, mais en fait t'es juste là pour nous donner un peu de fric ! J'aime le principe !

Le jeu continuait, sans réelle tension. L'iroquois se coucha également, laissant ses trois amis s'affronter. L'homme défiguré tirait tranquillement sur son cigare, silencieux. On tourna la dernière carte. Chacun fit ses jeux. Le balafré décida soudainement de reprendre la conversation, comme s'il avait oublié un moment qu'Eléonore existait, et qu'il s'en rappelait à l'instant.

- Nouvelle ?

Eléonore regardait le mercenaire. Il n'était vraiment pas agréable à observer. Etudiant plus attentivement sa prothèse à la mâchoire, elle comprit qu'elle était fixée dans son crâne par deux énormes boulons, un de chaque côté. Le tout avait été fait sans aucun soucis esthétique. Apparemment, l'homme préférait effrayer plutôt que plaire.

- Tes habits sont d'ici, mais pas tes manières... Tu viens d'Immanis petite ? Une bourgeoise d'Immanis qui vient se perdre au Joker, et qui ne trouve rien de mieux que d'entamer une partie de poker avec la pire racaille du bar... Si tu es là, c'est que tu recherches quelque chose non ?

Le rasta s'était couché. Les deux derniers joueurs se dévoilèrent leur jeu, et c'est le chef du groupe qui remporta la mise. Le cicatrisé ramena le pactole jusqu'à lui, sa prothèse l'empêchait de sourire, mais il semblait jovial.

- Au fait, je m'appelle Scar. Scar Osborne, dit "la Mâchoire", tu dois comprendre pourquoi. Nous sommes les Porks.

Scar désigna d'un geste son groupe de mercenaires.

- Une autre partie les loosers ?

Elie était donc parmi un groupe de mercenaire. Au moins, elle n'aura pas besoin de chercher bien loin pour en trouver un. S'était au tour du chef de distribuer à son tour les cartes et c'est à ce moment là que la tueuse répondit. La moindre des choses étaient de se présenter aussi. Elle aussi avait un petit surnom comme "Fanny Wilmer" ou tout simplement "Fanny la Flingueuse" mais ce surnom, elle préféra le garder quelques temps pour elle. Ce n'est pas non plus bon de hurler sous tous les toits que c'est elle qui a dégommer un Inspecteur. C'est peu être de la bonne pub dans ce milieu mais autant éviter de se faire trop remarquer dès les premiers jours.

"Je crois comprendre pourquoi... Moi, c'est Eléonore de Larmanier. Disons que c'est nécessaire de me faire oublier pendant quelques temps à la surface en attendant que l'orage passe."

Elle plia ses cartes histoire de regarder le contenue. C'est un deux de pique et un quatre de carreau qu'elle avait, pas des cartes mirobolantes mais ce qui avait sur la table, elle pouvait tenter une quinte vu qu'il y avait un trois de carreau et un cinq de coeur. Son jeu n'était pas si mauvais qu'elle l'aurait cru, le jeu pouvait sortir à tout moment la plus petite Quinte que l'on pouvait avoir vu qu'il lui fallait soit un six, soit un as et il devait encore sortir deux cartes.

Elle répondit ensuite à la question.

"Je recherche... Enfin ce n'est pas pour moi je ne suis qu'une intermédiaire, un groupe de mercenaires et éventuellement des contacts pour avoir des "armes pas cher tombées du camion". J'imagine que ça doit se trouver par ici..."

C'est vraiment une conclusion bête que seule la tueuse peut sortir vu qu'elle s'adressait justement à des mercenaires et qu'ici, les armes "égarés" ne doivent pas manquer.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Chacun mit sa mise sur la table. La jeune fille semblait captiver les joueurs. Ce n'était pas tout les jours qu'on rencontrait une ancienne habitante de la surface. Le rasta se gratta la tête en observant la tueuse, l'air curieux. Toute sa joue gauche avait été brûlée, si bien que sa barbe naissante s'interrompait sur toute une partie de son visage. Les Porks étaient vraiment des gueules cassées ! L'homme, qui s'était présenté comme Dilek, posa une question, l'air enfantin.

- Et ça ressemble à quoi la surface ? A ce qu'il paraît, le ciel est magnifique ?

Il avala une rasade de la bière verte posée à côté de son jeu. De son côté, l'homme à la crête chuchotait à l'oreille de Scar, comme s'il cherchait à savoir s'il fallait faire confiance en la jeune fille. Le chef du groupe finit pourtant par répondre à la question de l'inconnue, pendant que le dernier joueur - un gus massif au visage de vieux boxeur- tourna la quatrième carte, révélant un as de trèfle. Le rasta fut le seul à se coucher.

- Jeu de merde !

Eléonore s'habituait à peine au visage de la Mâchoire.

- Pour les mercenaires, tu en as devant toi ! Mais j'refuse de parler aux sous-fifres, je veux voir ton boss ! S'il a un nom, ça ne sera pas plus mal d'ailleurs... Pour les armes : tu es à Liberia ! Toutes les armes sont "tombées du camion" ici, et ce camion est souvent un blindé Unificateur !

L'iroquois souriait. Mis à part sa coupe de cheveux originale, il intriguait moins que les autres hommes. Assez mignon, la seule cicatrice de son visage ajoutait à son charme : il s'agissait d'une entaille qui passait en travers de son œil noir. Heureusement pour son charme, le couteau qui avait fait cela ne lui avait pas crevé l'œil. L'homme adressa un sourire à Eléonore.

- Si t'es pressée de te fournir en quincaillerie, je veux bien t'accompagner jusqu'à un vendeur fiable... Il y a trop d'arnaqueurs dans cette ville ! Mais dans tout les cas, si tu nous engages, t'auras plus besoin d'armes !

HJ :
Tu perds 15 livres (première mise)

Nickel, son as était là et le jeu ne présentait pas de quoi faire un Full ou une couleur. En quelques sortes, les chances d'avoir une mauvaise surprise était assez mince. Ce Dilek avait raison sur un point, c'était un jeu de merde mais un jeu de merde en faveur d'Elie vu qu'ici, si les mises montaient, cela sera surement dû à un jeu d'une ou deux paires de la part de ses adversaires.

*Il y a toujours la mauvaise surprise d'une Quinte supérieur... Vu le jeu de merde, tout le monde ici va croire que ça va se résoudre à coup d'une ou deux paires...*

L'iroquois déposa 20 livres sur la table avant qu'Elie n'en propose 25. Les chef et lui se contenta de suivre. Inutile de jouer les flambeuses sans avoir vu la dernière carte, ses adversaires n'ont rien à gagner de suivre devant un jeu aussi merdique et se coucheront surement.

Le fait de demander le nom était tout à fait normal venant de la part de la Mâchoire. A lui et à ses hommes elle lui aurait bien répondu sans problème mais c'est le public qui devenait un peu gênant. Les chances que ce public ait oublier Glasgow sont élevé mais il y avait ici deux personnes dans la bar qui était plutôt bien au courant de ce qui se passait à la surface: les deux travelos en toge qui matte d'un œil dégouté les différentes tables. Et pourtant Elie commençait à comprendre que les informations d'Immanis ont beaucoup de mal à venir vu qu'aucun n'ont pas été étonnée d'entendre son nom, se contenta d'une bref remarque en rapport avec son nom de noble... C'est que les fanatiques d'Esprit était au courant pour les Faiseurs de Rêve et le nom de Glasgow n'avait rien de secret à la surface. La preuve, son oncle l'a directement présenté à lui. En espérant que Clyde y est pensé un minimum avant de le gueuler sur tous les toits.

La tueuse se contenta de parler de répondre, en déformant le nom.

"Son nom est Wogslag. Il recherche des mercenaires pour se faire sa place dans cette ville, j'imagine qu'il est loin d'être une exception dans cette ville."

La dernière carte sera un valet de cœur. Franchement c'est à se demander si ce jeu a bien été mélangé et pourtant aucun ne se coucha. Visiblement, soit ça jouait au bluff, soit la partie va se terminer à coup de paires.

"Vingt cinq livres."

"Trente"

"Je suie"

"Trente cinq"

"Hmm... Je me couche."

*La vache! Je suis sûr qu'il joue à coup de bluff! Il a qu'une paire et fait croire qu'il en a deux!*

Dans tous les cas, trente crédits venait de lui passer sous le nez vu que Scar venait de se coucher. Dommage qu'elle ne pouvait pas voir les cartes de Scar, Eléonore était certaine qu'il avait une des rares bonnes paires du jeu. Elle jeta un oeil à Clyde qui chercha rapidement du regard où était Elie, bien sûr en restant près de sa copine, en cas où il risquait de la perdre...

"Normalement il n'y a aucun problème à vous embauchez. Normalement, ùon collègue n'y verra aucun inconvéniant. Je suie... Mhh... C'est qui la pompom girl version militaire au fond de la pièce?"

Pour les pompom girl, Elie était mal placé pour y avoir été deux ans mais bon personne ici n'est censé savoir ce triste secret.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Seuls Eléonore et l'homme à la crête, surnommé Saadi, jouaient toujours, tout les autres s'étant couchés. Apparemment, l'iroquois semblait plutôt sûr de lui, ce qui agaçait fortement Eléonore. Scar semblait intéressé par l'offre de la tueuse. Après tout, personne ne crachait sur un job.

- Wogslag ? Jamais entendu parler ! Mais tant qu'il a de l'argent et de l'ambition, je n'y vois aucun problème !

Il caressait sa mâchoire de métal, comme si elle le faisait souffrir. Eléonore s'attarda sur Clyde et sa compagne, posant la question fatidique qui fit s'éclater de rire le jovial Dilek.

- Qu'est ce qui se passe poupée, t'es jalouse ? Cette fille, c'est Cristale, une déesse ! Et le mec qui est avec elle a bien de la chance eh eh !

Une lueur d'intelligence passa dans les yeux de Scar.

- Et cet homme est probablement le "collègue" dont tu nous parles n'est ce pas ? Ton petit ami ?

Saadi laissa Eléonore dévoiler son jeu, lâchant un sourire machiavélique avant de montrer le sien. La pire combinaison se réalisait : il possédait une quinte de valeur supérieure, ce qui n'avait rien d'étonnant : celle d'Eléonore était la plus faible possible. Saadi encaissa tout les gains. Ce n'était pas le jour d'Eléonore apparemment.

- Une dernière partie ?

HJ :

Tu perds tes mises...

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