La douleur ne finit jamais [Intro John Heisher]

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Le convoi spécial dressé "en l'honneur" de John venait de s'arrêter devant le Centre d'entraînement des Fils d'Immanisius, dont l'architecture rappela à John de nombreux souvenirs. Le fourgon qui avait amené l'élève de la Frontière aux Cieux était en réalité là pour éviter que des citoyens ne tombent face à face avec la larve humaine que l'élève était devenu. Les méthodes plus que discutables sur l'entraînement des Fils d'Immanisius étaient bien entendu inconnues du citoyen lambda.

- Vous êtes sûr que ça va aller ? demanda l'un des Unificateurs présents dans le Fourgon. John indiqua d'un signe de la main qu'il se débrouillerait.

L'armure qu'il avait emmené avec lui pour la mission d'initiation était en lambeaux, ainsi que le T-shirt qu'il portait par dessous. Né dans le confort de la cité, John n'avait jamais été aussi sale. Il tituba jusqu'à l'entrée, laissant derrière lui une traînée de sang. Jamais il n'aurait cru qu'un mois aurait pu être si long, et les murs immaculés des Cieux, qu'il voyait pour la première fois depuis son initiation, ne semblaient être qu'un souvenir lointain. Les portes du Centre coulissèrent au passage de l'élève vainqueur, révélant le hall d'un blanc éclatant. Les différentes élèves et autres membres du personnel se tournèrent tous vers le rescapé, l'air alerté. La blancheur du Hall sembla soudainement s'assombrir. John se sentit basculer. Il s'évanouit.
Lorsqu'il se réveilla, une ombre menaçante le recouvrait. Il reconnut avec peine l'infirmerie du Centre, à en croire sa tenue en papier blanc, il avait été soigné. Un homme imposant se tenait en face de son lit, un air impitoyable sur le visage. Une profonde cicatrice se baladait sur son visage, de sa tempe droite à son menton, imposante blessure de guerre. Inutile d'en voir plus, John comprit immédiatement qu'il se trouvait en face de l'Instructeur Garp. Jamais il n'avait eu affaire à lui, mais tous connaissaient l'Instructeur pour sa cruauté. S'il fallait éviter un homme, c'était bien lui. Garp venait de croiser le regard de John. Il savait désormais que ce dernier était réveillé.

- Je suis extrêmement déçu. Moderan devrait être à ta place. Tu n'es qu'un pauvre cloporte Heisher ! A peine un mois dans les Egouts et on te croirait revenu des Enfers. Tu vas les regretter crois moi !

La voix du balafré était menaçante au possible, et John ne put retenir un frisson d'angoisse. Moderan était le major de la promo de John, tous croyaient que lui seul en sortirait vivant, seulement l'élève avait eu le malheur de tomber sur une horde de Sanglants, horribles mutants des Egouts que John n'avait pas eu l'honneur de rencontrer... Autrement, il ne serait plus là pour en parler.

- Logiquement, je devrais te prendre sur mon aile pour achever ta formation. Bien entendu, j'ai toute latitude. Autrement dit, si je t'achève ici même, personne ne m'en tiendra rigueur. Tu n'es rien ! Je te laisse cinq secondes pour me persuader de ne pas t'abattre.

John ne put pas réellement profiter de sa victoire. Son voyage en fourgon depuis la Frontière entouré d'Unificateurs lui parut long, très long et le jeune homme n'avait qu'une seule hâte : pouvoir retrouver un certain confort de vie. Peu de mots furent échangés pendant le trajet, tout d'abord car les Unificateurs ne percevaient aucune émotions et puis tout simplement car John n'avait guère envie de bavarder. Cela faisait un mois qu'il n'avait pas adressé la parole à une quelconque âme et il regrettait presque le silence des égouts
Malgré tout un des Unificateurs tenta de rompre le silence lourd en s'inquiétant de l'état de santé de l'élève, et ce dernier fit un signe de main pour lui faire comprendre qu'il ne souhaitait rien et surtout pas d'un échange de parole

Lorsque John quitta le fourgon, il fut temporairement aveuglé par la blancheur des murs et ses pupilles durent réapprendre à s'ajuster à la lumière, chose qu'il n'avait pas eu l'occasion d'apercevoir depuis trop longtemps à son goût. Puis il s'avança tant bien que mal en direction de l'entrée du Centre laissant au passage derrière lui un large sillon sanguinolent où se mêlait le sang de diverses bêtes ainsi que le sien. Il franchit enfin les larges portes coulissantes du Hall et regarda la foule qui s'était amassé pour voir le spectacle. Un large sourire carnassier venait barrer le visage d'outre-tombe de la recrue avant qu'il ne s'écroule au sol

Au moment où la conscience de John émergea de nouveau, il put voir une ombre à l'air plus que menaçant venant trancher avec le tableau laiteux de l'infirmerie du Centre. Une fraction de seconde plus tard et l'élève associait déjà un nom au visage balafré : il s'agissait ni plus ni moins de l'instructeur Garp ; le pire salaud qui soit. Mais si il était là c'était pour une simple raison c'est qu'il allait être son référent et c'était un bon point pour John car il savait qu'il faisait parti des meilleurs concernant l'instruction même si ses méthodes étaient discutables

Cependant, la recrue n'eut pas le temps d'en réfléchir plus que déjà Garp prenait et non pas pour le féliciter mais au contraire pour l'enfoncer un peu plus. Alors comme ca, il n'était qu'un vulgaire cloporte qui ne méritait même pas de vivre : son instructeur aurait préféré ce faux-cul de Moderan
John sentit une colère sourde montait en lui et son rythme cardiaque augmenta d'une façon exponentielle avant qu'il ne prenne une profonde inspiration pour se calmer. Il avait maintenant cinq secondes pour justifier sa présence parmi les vivants
Ce fut d'une voix calme qui semblait dépourvue de tout sentiments que John s'exprima même si ses yeux reflétaient sa détermination

"L'équation est assez simple. Vous auriez préféré Moderan, très bien allez chercher son cadavre au niveau -5. En attendant moi je suis remonté et vivant alors il va falloir faire avec"

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EJ :

Garp acceuillit sans joie les paroles de son nouvel élève. Au moins, ce dernier ne gémissait pas tel un pleutre, c'est tout ce que l'Instructeur espérait, ce pourquoi il le laisserait vivant un moment. Mais à en croire l'inquiétante lueur qui trottaient dans ses yeux, Garp n'allait pas en finir là.

- Statistiquement, il peut y a voir une chance de survivre à une explosion atomique. Ta survie tient du hasard c'est clair ? Tu n'auras pas toujours cette chance Heisher.

Garp semblait triompher intérieurement, le sourire dans la voix. Il cachait visiblement quelque chose. Enfin totalement reveillé, John remarqua qu'un médecin lui avait placé une intraveineuse. Son corps était encore faible. Il fut surpris de voir qu'on avait cicatrisé au laser certaines de ses cicatrices. Une infirmière fit irruption dans la salle le temps d'un rapide examen de la santé de John. C'est uniquement à son départ que Garp continua.

- Comme je n'aime pas attendre le hasard, j'ai jugé qu'il serait profitable : pour toi comme pour moi, de précipiter un peu les choses. La vie ne t'as pas quitté pour le moment ? Voyons si elle est décidée à le faire !

L'Instructeur prononçait ces mots d'une voix casi-amicale, comme s'il proposait à John d'aller voir un film. Seulement la proposition qu'il avait à faire tenait davantage du macabre.

- J'ai ordonné à cinq de mes agents spéciaux de te tuer. Tu ne sauras pas où, quand, ni comment. Tu ne sauras pas non plus quel est leur visage. Si tu meures, je serai heureux. Sinon, j'accepterais de mener à bien ton entraînement final. Cette épreuve peut durer plusieurs semaines comme elle ne peut durer que deux heures, tout dépend des intentions des mes agents. Tu devras constamment être sur tes gardes ces prochains jours, si tu vis encore plusieurs jours... Car oui : j'oubliais ! Cette épreuve commencera dans précisément deux heures !

Un large sourire traversait le visage de l'Instructeur, coupant net son énorme cicatrice. Saluant son élève, l'homme se dirigea vers la sortie, se retournant au dernier instant.

- Ah ! Et ne comptes pas sur l'armurerie pour trouver de quoi te défendre : aucun équipement ne te seras attribué ! J'ai également oublier de te dire que le seul moyen pour toi de survivre était de neutraliser mes agents... définitivement ! Amuse toi bien John !

La porte se referma violemment, laissant John seul avec une angoisse montante. Les Egouts étaient loin d'être l'épreuve finale.

HJ :
Tu as survécu à Garp, tu gagnes 2 points de capacité (essentiellement car tu commences très fort !)

Tes effets personnels sont dans ta chambre :
-110 crédits
-1 tenue
-Clef de ton appartement (situé dans Immanis)

Point sur ton état de santé :
Compte tenu des circonstances, tu ne commence pas avec ta santé au maximum.
La tienne s'élève pour le moment à 180. Tu es assez faible car endormi par les calmants, tu souffres aux bras et au ventre des suites de la cicatrisation de tes blessures. Tu boites légèrement.

John avait réussi le premier test de Garp, rallongeant un peu plus sa longévité ce qui n'était pas pour déplaire au goût du jeune homme même si l'instructeur ne se priva pas pour rabaisser comme il pouvait sa nouvelle recrue. Ainsi donc sa survie n'était due qu'au hasard d'après lui, il allait maintenant falloir pour John lui montrer qu'il avait tout simplement tort et qu'il était arrivé jusqu'ici à la simple force de ses bras
Les paroles agressives de Garp ne semblaient pas réellement toucher la recrue qui se contenta d'afficher un petit sourire qui s'élargit en direction de l'infirmière venant examiner son état de santé

C'est alors que les choses sérieuses commencèrent quand son référent lui annonça tout simplement qu'il avait envoyé cinq de ses chiens de gardes à ses trousses avec pour simple mission de lui faire la peau ni plus ni moins. John commençait déjà à réfléchir : il allait devoir faire façe à cinq agents dont il ne connaissait rien certainement entrainés qui pouvaient attaquer à n'importe quel instant et ce sans équipement de combat. La recrue allait devoir improviser
Garp le laissa en lui laissant pour consigne de neutraliser les agents. La tension de John augmenta tandis qu'il se redressait sur le lit pour tester chaque muscle et voir ainsi leur réaction : ses bras étaient douloureux de même que sa partie abdominale mais le reste semblait bien fonctionner

Il se leva alors pour faire quelques pas et remarqua qu'il boitait légèrement ce qui ne présageait pas de bonnes augures pour le reste. John employa les deux heures qui lui restait avant que le jeu mortel ne commence pour effectuer quelques assouplissements et ainsi réveiller son corps tout en douceur tout en s'injectant de grandes doses de caféines pour dissiper au mieux les effets des calmants : il lui fallait avoir un esprit clair et un corps prompt à la réaction. Il s'habilla par la suite troquant sa tenue de malade contre sa tenue après avoir fait sauté l'intraveineuse
Puis il avisa un plateau du médecin non loin de lui et après une fouille sommaire, il trouva deux scalpels qu'il fourra dans ses manches : au moins il n'était plus aussi démuni. Enfin il avisa la porte avant de se dire qu'un des meilleurs moyens pour tenter de l'assassiner était de l'attendre à sa sortie de l'hôpital

John ouvrit alors la fenêtre et se plaça sur le balcon avec un sourire avant de sauter par dessus la barrière pour se retrouver sur l'autre balcon : cependant il avait légèrement surestimé ses forces et se retrouva contre la barrière de l'autre balcon et non dessus. Sous le choc il glissa inexorablement dans le sens de la gravité légèrement groggy. Heureusement il se ressaisit à temps et agrippa la barrière avant de faire une traction pour se hisser sur le balcon avec difficulté mais il y arriva et reprit son souffle quelques secondes
Et dire qu'il avait failli crever tout bêtement sans l'aide des agents. Mais cela avait eu un point positif : la montée d'adrénaline avait dissipé tout effet des calmants. Il passa par la pièce et ouvrit la porte prudemment risquant un oeil dehors pour voir ce qui l'attendait

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EJ :

La petite acrobatie de John l'avait emmené dans une autre partie du Centre de Formation. Au moins, si quelqu'un attendait sa sortie de l'infirmerie, il pourrait encore attendre. Ouvrant la porte, John remarqua qu'il se trouvait dans une salle d'exercice : grand hall vide aux murs et au sol recouverts d'une surface molle qui protégeait des chocs en cas de chute. Visiblement, le cour qui y avait eu lieu s'était terminé il y a peu, et un homme de la maintenance s'occupait de ranger du matériel : casques de combat et bâtons d'entrainement, dans les grandes armoires. Il fut surpris de voir un homme entrer par la fenêtre extérieure.

- Je peux vous aider monsieur ? Vous n'avez rien à faire ici.

L'homme s'était approché de John lentement. Il portait deux bâtons d'exercices : immense barres de bois qui entrainaient à la lutte.

HJ :
Tu te trouvais au Centre de Formation, pas à l'hôpital
Tu gagnes 2 scalpels

Contrairement à ce qu'il avait bien pu penser, John ne se retrouva pas dans un quelconque bureau médical mais bien dans une salle d'entrainement au combat comme pouvait en témoigner le sol en mousse et les murs recouverts de cette même mousse. Cependant la recrue n'eut pas vraiment de chance car la pièce n'était pas inoccupée mais un homme était présent et semblait être présent pour s'occuper de remettre en ordre la pièce. C'était donc tout à fait normal qu'il fut quelque peu surpris de voir un jeune homme entrer dans la pièce par la fenêtre extérieure qui donnait sur un simple balcon ne communiquant avec aucune autre entrée
Il interrogea John qui choisit de répondre tout simplement en déformant la vérité : pourquoi inventer un mensonge quand vous pouviez simplement modeler la réalité pour vos propres besoins. Et cela est d'autant plus crédible

"En vérité vous ne pouvez guère m'aider. Je suis actuellement en mission pour Garp et ce dernier m'envoie crapahuter un peu partout dans le Centre de Formation tout en m'interdisant d'utiliser les entrées conventionnelles"

John avisa les bâtons d'exercice qui étaient dans les mains de son interlocuteur et calcula le temps qu'il aurait à en saisir un pour porter un coup à la recrue si jamais l'envie lui prenait. Certainement moins que pour John qui n'aurait qu'à sortir un scalpel de sa manche pour l'envoyer en direction de la jugulaire de son interlocuteur. Discrètement, le scalpel de sa manche droite glissa en direction de son poing fermé et John était maitenant prêt à toute éventualité

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EJ :

Le concierge observa l'élève avec un air ahuri qui trahissait son Insoumission à l'HIS, ce qui n'était pas surprenant dans les Cieux.

- Décidément, vous êtes vraiment des tarés ici ! Faites toutes même gaffe ! Si vous étiez tombés sur un autre Instructeur, c'était la punition assurée, Garp ou pas Garp ! Vous prendrez la porte ou je dois ouvrir une autre fenêtre ?

Le concierge retourna ranger ses "armes" dans l'armoire. La porte de la pièce donnait sur l'un des nombreux couloirs du Centre de Formation. Pour y avoir vécu quelques années, John connaissait bien ce Centre. Il savait que les salles alentours étaient, pour la plupart, des salles de cours théoriques. Il y avait également une salle de boxe et de lutte ainsi que la salle d'escrime.
La sortie du Centre se trouvait au rez-de-chaussée (John était au premier et seul étage pour le moment), mais peut-être fallait-il mieux escalader l'un des murs qui encerclaient le parc s'il voulait éviter l'éventuelle surveillance qui l'attendait devant la sortie.

Le fait que l'interlocuteur de John fasse parti des Insoumis poussa encore plus la recrue à élever sa garde, les attaques des agents de Garp pouvaient venir de n'importe où et de n'importe quelle personne. Cependant ses paroles apaisèrent les craintes du jeune homme qui réintégra le scalpel qu'il avait sorti à sa place initiale c'est à dire dans sa manche avant de répondre avec un petit sourire sur les lèvres

"Vous savez quand on arrive déjà ici c'est qu'on est pas très bien dans sa tête. Alors avec les entrainements et épreuves qu'ils nous font subir ce n'est que pire. En tout cas merci pour votre aide, j'aurais simplement besoin que vous fermiez la fenêtre derrière moi"

Après tout il n'était qu'au premier étage et pourrait atterrir au sol sans trop de problèmes, cela lui permettrait en outre d'éviter l'entrée principale du Centre. Il se dirigea donc vers la fenêtre de sa démarche boitillante et ouvrit cette dernière tout en réfléchissant : il n'était pas réellement au meilleur de sa forme et rien que le fait de passer d'un balcon à l'autre aurait pu lui être fatal alors même si la distance n'était guère importante en cas de mauvaise chute, John se ravisa et ferma la fenêtre

"Tout bien réfléchi je vais passer par la porte"

Et il quitta la salle d'entrainement pour se retrouver dans un couloir qu'il connaissait plutôt bien puisqu'au alentour se trouvait toutes les salles d'enseignements aussi bien que la salle d'arme. C'est alors qu'une idée germa dans l'esprit de la recrue : après tout il n'avait pas le droit d'avoir un équipement à l'armurerie mais rien ne l'empêchait de subtiliser une arme dans la salle d'escrime. John se dirigea devant la fameuse salle et l'ouvrit doucement pour s'assurer que personne n'était à l'intérieur, une fois confirmé il pénétra à l'intérieur de la salle et se dirigea vers les armoires contenant les sabres pour les exercices type réel
Cependant il y avait une variable que John avait oublié de prendre en compte à savoir que l'armoire était fermée et ceci avec une serrure. Et il n'avait ni le matériel ni les compétences pour la forcer

Il tenta néanmoins de forcer la serrure avec un des scalpels récupéré dans l'infirmerie. Il manoeuvra pendant quelques secondes la serrure et sentit les gorges se levaient sous l'action du scalpel. Mais au moment où John allait arriver à forcer la serrure, le scalpel céda sous la pression exercé et se brisa dans la serrure : une des brisures passa à un demi-centimètre de l'oeil du jeune homme qui jura. Non seulement il n'avait pas réussi à ouvrir la serrure mais il avait brisé une de ses deux armes improvisées

C'est donc avec un sentiment de rage que John quitta la salle d'escrime en direction de l'ascenseur qui le mena au rez de chaussée. La recrue quitta la cabine de l'ascenseur en direction d'une entrée secondaire et sortit dans le parc avant de cligner des yeux à de nombreuses reprises le temps que ses yeux se réaclimatent à la lumière du jour. Après ce long mois passé dans les égouts cela faisait du bien de pouvoir profiter des rayons de l'astre solaire parcourant tout son corps. Puis il se dirigea vers un des murs d'enceinte du Centre pour passer par-dessus et éviter ainsi les ennuis

Alors qu'il marchait John remarqua quelque chose d'inhabituel : un homme était assis sur un banc et avait le visage tourné vers l'entrée principale du Centre comme si il attendait quelque chose, et il était assis de manière à ne pas être gêné par le soleil que se soit à n'importe quelle heure de la journée. De plus son champ de vision couvrait pratiquement toutes les sorties et John eut de la chance d'être sorti par une dont le mystérieux homme n'avait pas vue directe. Sans savoir réellement pourquoi la recrue avait l'impression qu'il faisait parti des cinq agents que Garp avait envoyé à ses trousses : il avait le choix entre fuir et faire face mais la fuite n'allait pas terminé son exercice

Changeant brusquement sa trajectoire, John se dirigeait maintenant vers l'homme en prenant bien soin de rester dans son dos : la chance était avec lui puisque même le vent venait de face. Arrivé à une dizaine de pas, l'élève sortit l'unique scalpel qui lui restait avant de s'assurer une bonne prise. Neuf pas, huit, sept, six... il ne faisait plus un bruit en marchant et toute son attention était maintenant centré sur sa cible qui ne bougeait toujours pas.... cinq, quatre... la cible bougea mais sans inquiéter John... trois... la recrue arma son bras... deux, un... d'un coup sec et vif John porta son scalpel en direction de la jugulaire de son adversaire

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EJ :

L'homme n'eut le temps de rien voir et une giclée de sang éclaboussa le banc. Le corps de l'inconnu bascula, la gorge tranchée. Peut-être était-il un agent, peut-être pas, toujours est-il que deux Unificateurs venaient d'assister à la scène. John réalisa alors avec quelle fougue il venait de tuer cet homme, sans même être sûr qu'il pouvait être un agent et, pire encore, sans vérifier s'il y aurait d'éventuels témoins. Or, face à la sortie du Centre, il y a forcément des témoins.
Les deux Unificateurs en armures de combat pointèrent immédiatement leurs ZZ-99 vers John. Certes il obéissait aux ordres de Garp, mais officiellement, il n'avait pas le droit de tuer, là était le côté vicieux de la mission. Les deux gardes se trouvaient à une cinquantaine de mètres, mais s'approchaient prudemment. Ils n'hésiteraient pas à ouvrir le feu.
L'homme que John venait de tuer ne portait aucune arme, apparemment il s'était trompé. Il venait de tuer un innocent.

- Posez votre arme monsieur ! Vous êtes en état d'arrestation !

HJ :
Sauf ton respect, ç'aurait été un peu facile. Garp t'as dit d'éliminer les agents, pas de tuer tout ceux qui avaient l'air suspect !

Le scalpel trancha la peau comme un couteau l'aurait fait dans une motte de beurre, et s'enfonça de quelques centimètres avant de sectionner la jugulaire droite. Sans attendre un seul instant, John poussa le corps de sa victime en avant pour éviter d'être pris dans l'éclaboussure du sang qui giclait à une vitesse ahurissante faisant un bruit monstre aux yeux de la recrue : encore qu'il avait eu de la chance car il avait tranché par la même occasion les cordes vocales et empêchait sa victime de hurler tandis que la vie s'écoulait de son corps
Cependant dans le feu de l'action John avait oublié une chose plus qu'essentiel : à savoir la discrétion qui était une des choses essentielles que vous appreniez quasiment au début de l'apprentissage

Il avait été plus qu'imprudent en découpant la carotide de sa pauvre cible sans même prendre la précaution de vérifier si il était sûr de pouvoir le faire sans témoins : cette traque l'avait rendu paranoïaque et il faisait des erreurs digne d'un débutant chez les Unificateurs. Et en parlant de ces derniers, voilà que deux éminents représentants en patrouille avaient assisté à la scène et le mettait maintenant en joue. Certes ils se trouvaient tout deux à une cinquantaine de mètres mais John n'avait pas envie de savoir si ils pouvait éviter une centaine de cartouches calibre 10.50mm qu'offraient les deux ZZ-99 des deux Unificateurs. Ses probabilités de survie si il prenait la fuite tendait fortement vers 0,0001% : solution à éviter

La recrue leva simplement les mains en l'air tandis qu'à côté de lui son homme terminait de se vider de ses cinq litres de sang qui étaient maintenant répandus un peu partout sur le banc et sur le sol. D'un geste il lâcha son scalpel qui termina par terre avant de rebondir pour terminer sa course sur son pied : cela n'était pas fait exprès mais la chance ne l'avait pas totalement abandonnée. Il attendit donc patiemment que les Unificateurs soient environ à une dizaine de pas avant de prendre la parole avec un air des plus calme comme si il était question d'un simple contrôle de routine et qu'il n'avait rien à craindre

"Messieurs vous tombez à pic. Je suis Fils d'Immanisius en mission spéciale pour le compte du Commandeur Suprême O'Connor. Je suis chargé d'effectuer une certaine purge de résistants d'Âme Libre ayant réussi à infiltrer notre magnifique cité dont d'ailleurs en voilà un parfait exemple même si il ne peut plus répondre à nos questions"

Toujours les mains levés, John afficha un de ses plus beaux sourires aux deux Unificateurs comme si la mission qu'il venait d'accomplir l'emplissait d'une allégresse jubilatoire. Si les deux gardes tombaient dans le panneau, la recrue pourrait toujours leur demander un coup de main pour purifier leur superbe cité sinon il allait devoir improviser

HJ : Je pourrais avoir un peu de détail sur leur armure, est-ce l'uniforme standard ou un type d'armure ??? Portent-ils un casque et sont-ils armés mis à part le ZZ-99 ???

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EJ :

L'uns des unificateurs tenait John en joue avec son fusil mitrailleur pendant que l'autre allait fouiller le corps de la victime. Maintenant qu'ils étaient plus proches, l'Elève pouvait les étudiers. Tout deux avaient un Cobra pendant à leur ceintures, et étaient vêtus de la traditionnelle armure intégrale des Unificateurs. Il ne pouvait voir leur visage, dissimulés derrière leur casques, mais devinait qu'il ne les connaissait pas. Autrement, l'un d'entre eux l'aurait immédiatement reconnu. Les deux "yeux" jaunes du casque de l'homme placé en face de John le fixait intensément, prêt à l'attaque.
Le second des hommes s'était agenouillé, vérifiant les papiers du cadavre.

- Cet homme était en règle, et vous ? Vos papiers. Vous ne m'avez pas l'air d'être un Fils d'Immanisius, vous êtes bien trop jeune. Arrête le !

Le premier des soldats décrocha une paire de menottes, s'approchant de John pendant que se compagnon s'apprêtait à se relever pour l'aider. Visiblement, le ton du gamin avait été peu convaincant, et il venait grandement de compromettre son avenir.
John regarda aux alentours, la rue du Centre était déserte. peut-être pouvait-il encore trouver une solution...

HJ :
Ils sont en armures, comme les soldats des profondeurs, et non en uniforme. Le Centre d'entraînement est généralement bien protégé.

Les deux Unificateurs s'approchaient à pas mesurés tandis que John gardait toujours ses deux mains en l'air en détaillant chacun des deux soldats avec attention notamment concernant tout ce qui était équipement : ils étaient tout deux vêtus de leur armure complète avec casque intégral, Cobra rangé bien à sa place dans leur holster de ceinture et ZZ-99 au poing. Autant dire que la recrue n'avait guère de chance en cas de combat face aux deux soldats si on parlait en terme de physique pur et dur. Mais ajoutez à cette situation une dimension un peu plus tactique et réfléchie vous pouviez alors vous en sortir sans trop de dommages collatéraux : il n'existe pour ainsi aucune situation dont vous ne pouviez pas vous sortir, la solution est parfois ardue à déchiffrer mais elle existait là quelque part
Un des deux soldats se pencha sur la victime encore chaude de John pour vérifier ses papiers tandis que le second gardait en joue la pauvre recrue qui n'avait toujours pas baissé les mains depuis le début de l'interpellation. Ce dernier était d'ailleurs en train de réfléchir à la meilleure solution pour s'en sortir passable indemne

C'est alors que la réponse qu'il cherchait vint du premier Unificateur qui mit en doute avec raison les paroles de l'élève et demanda à son coéquipier de l'arrêter purement et simplement afin de tirer toute l'histoire au clair. Son collègue réagit et passa son fusil d'assaut dans son dos cette dernière tenant par la bandoulière avant de saisir une paire de menottes à sa ceinture et s'approcha de John qui n'avait guère bronché malgré l'accusation portée

"Vous pouvez m'arrêter mais vous faîtes une terrible erreur. Enfin vous verrez"

L'Unificateur était maintenant proche de John et lui demandait de se tourner afin qu'il puisse lui passer les menottes dans le dos comme le voulait la procédure, ce dernier acquiesa de la tête en vérifiant une dernière fois les environs qui étaient désert ainsi que le coéquipier qui était lui en train de se lever
Tout à coup, vif comme l'éclair la recrue leva son pied où était posé le scalpel et l'envoya en direction de l'aine de son adversaire : le scalpel trancha sans aucun soucis le cuir en s'enfonca dans la peau du soldat. John avait calculé son coup en fonction de l'armure de son adversaire qui restait vulnérable c'est à dire souple au niveau de toutes les articulations ; le fait de viser l'aine était dû à la proximité de l'artère fémorale qui une fois sectionnée provoquait la mort du sujet à brève échéance

Sans chercher à comprendre si il avait réussi, John écarta les mains de son adversaire tout en se collant à lui. Puis il saisit le ZZ-99 de sa main droite tirant au maximum sur la lanière de cuir afin de la placer contre le flanc du premier Unificateur, de son pouce il plaça le sélecteur sur automatique et pressa la détente en visant aproximativement son collègue

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Le premier Unificateur avait été surpris, certes, mais John ne fut pas assez précis pour le toucher simplement en levant son pied. Pourtant, cette attaque surprit suffisamment son adversaire pour qu'il puisse utiliser son arme. A une telle distance, l'armure de son coéquipier ne lui servit à rien, et les balles du ZZ-99 la percèrent aisément. L'homme s'écroula au sol, raide mort. Mais John n'eut pas l'occasion de profiter de sa victoire, il reçut un violent coup de coude du premier des soldats, suivi d'un coup de la crosse de son fusil que l'élève avait lâché sous le choc. John se trouvait au sol, le visage en sang. L'Unificateur suivant lui asséna un nouveau coup de crosse avant de pointer le ZZ-99 vers lui, prêt à tirer. John avait peu de temps pour réagir. De plus, de nouveaux soldats allaient très vite débarquer maintenant qu'il avait tiré des coups de feu.

HJ :
Tu as le nez en sang, tu perds 10 points de vitalité
Tu gagnes un point de capacité pour avoir neutralisé un soldat

C'est avec une satisfaction certaine que John put voir les différents impacts de 10.50mm parcourir l'armure de l'Unificateur qui s'écroula sous la rafale lachée par l'arme de son propre coéquipier. Le temps semblait s'étioler à l'infini tandis que le soldat chutait lourdement au sol quand tout à coup la trame temporel reprit son cours normal tandis que l'Unificateur restant amenait son coude à une vitesse certaine sur le visage de la recrue qui n'en demandait pas tant. Légèrement groggy par le coup de coude de son adversaire, John secoua la tête tel un vieux boxeur comme pour essayer de reprendre ses esprits mais déjà la crosse du fusil mitrailleur s'écrasait contre la temps de l'élève qui chuta au sol tandis qu'une gerbe de sang gicla de son arcade qui s'était ouverte avec la force de l'impact
La recrue était maintenant allongé par terre et commençait à compter les étoiles quand une douleur violente se fit sentir au niveau de son ventre qui le poussa à se recroqueviller dans une position foetale pour offrir le moins de possibilités possibles au prochain coup qui bizarrement ne venait pas

Quand John osa jeter un coup d'oeil en direction de son adversaire il eut le déplaisir de voir en premier la gueule béante du ZZ-99 surmonté de sa mire, elle même située dans l'axe de l'oeil du soldat qui le visait. La recrue roula brusquement sur le côté et la gerbe d'étincelles qu'il put voir lui indiqua que l'Unificateur avait loupé son coup pour l'instant mais John savait qu'il n'allait pas tarder à réitérer son coup
C'est pourquoi il continua de rouler sous le banc en poussant un gémissement de douleur dû aux différents coups qu'il avait pris sur la gueule ces derniers temps. Certes le boulot de Fils d'Immanisius n'était pas de tout repos mais jamais John n'avait pensé que cela se révélerait aussi extrême. Une nouvelle rafale de 10.50mm passa très près de sa tête heureusement sans le toucher mais l'élève avait intérêt à trouver une solution et cela très rapidement car la prochaine lui serait fatale : de cela il en était sûr

Continuant à rouler il buta contre quelque chose de métallique et s'aperçut qu'il avait roulé jusqu'au premier Unificateur qu'il avait descendu. Son cerveau semblait avoir été placé en veille tandis que ses réflexes et automatismes prenaient le dessus : il put se voir se saisir du fusil d'assaut et le tourner en direction de son adversaire. Ils étaient maintenant tout deux fusils braqués l'un vers l'autre et on pouvait se croire dans une mauvais western où les deux duellistes se faisaient face : il ne manquait plus que le vent. Sans réfléchir outre mesure, son pouce passa le sélecteur de la sécurité en rafale de trois coup avant de presser la détente à deux reprises tandis que son oeil fixait le poitrail de l'Unificateur à travers le viseur

HJ : J'ai rajouté une nouvelle capacité : fusil mitrailleur. J'éditerais complètement à la fin du combat^^

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Les deux hommes tirèrent en même temps, la rafale toucha l'épaule et le crâne de l'Unificateur, une gerbe de sang s'échappant de son casque alors qu'il tombait, mort lui aussi. Mais il n'était pas mort sans faire de mal, une balle avait traversé l'épaule gauche de John qui n'en demandait pas temps. Lui qui esperait se reposer une fois de retour dans la cité...
Des bruits de pas affolés se faisaient entendre, l'endroit grouillerait bientôt d'Unificateurs assoiffés de vengeance.

HJ :
Une balle à traversé ton épaule, tu souffre énormément à chaque mouvement de ton bras. Tu perds 25 points de vitalité.

Les Unificateurs ont sur eux : leur badges, un Cobra, un ZZ-99, une paire de menottes. Tu as peu de temps pour les fouiller...

Tandis que les impacts se formèrent sur l'armure de l'Unificateur au niveau ses épaules et de sa tête, John sentit une douleur virulente au niveau de sa propre épaule gauche qui le rabattit au sol aussi séchement qu'une balle était expulsé d'un canon. Différents points noirs vinrent obscurcir le champ de vision de l'élève qui surmontait sa douleur pour se relever avant d'observer fugacement l'état de la blessure : la balle avait traversé son épaule de part en part comme en témoignait l'orifice d'entrée et de sortie parfaitement alignés. Mais le temps n'était pas au rêvassement et John s'agenouilla auprès du premier soldat pour le délester de son arme de service, son badge et sa paire de menottes : il n'allait guère en avoir besoin là où il se trouvait actuellement. Puis il se dirigea vers son coéquipier qui subit la même fouille preste mais efficace

John avait maintenant deux Cobras qu'il avait passé à sa ceinture au niveau de ses reins, une paire de menottes dans la poche de sa veste avec les deux badges des Unificateurs décédés : on ne savait jamais quand cela pouvait servir. Et pendait à son coté droit le ZZ-99 qu'il avait dérobé tandis qu'il laissait le second fusil d'assaut sur place sans son chargeur ; pas la peine de s'encombrer lourdement quand un deuxième chargeur suffisait amplement, et puis on ne pouvait guère tirer avec un fusil dans chaque main

Un bruit de cavalcade se fit entendre écourtant la fouille de John et quand les renforts arrivèrent au niveau de la petite rue ils ne purent voir que trois cadavres présents sur les lieux sans aucun personne qui semblait en avoir réchappé. La recrue avait déjà mis les voiles et se trouvait maintenant derrière le mur d'enceinte entourant le Centre, se dirigeant prestement en direction des petites ruelles des Cieux où au détour d'un coin tranquille il dissimula le ZZ-99 et le chargeur supplémentaire dans un endroit inaccessible à un non-initié : l'endroit était en hauteur et habilement camouflé. Une fois débarassé du fusil d'assaut quelque peu voyant, John prit la direction du niveau inférieur afin de trouver un médecin capable de lui soigner sa blessure sans trop poser de question. La recrue avait appliqué sur les deux orifices un peu de poudre noir récupérée dans une des munitions qui avait eu pour effet de stopper provisoirement le saignement mais sa blessure nécessitait des soins un peu plus poussé

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Depuis les Cieux, il était beaucoup plus facile d'atteindre la cité à pied plutôt qu'en voiture, mais les seules descentes possible se faisaient via les ascenseurs publics. Connaissant à peu près les Cieux, John s'arrangea pour emprunter des ruelles peu connues, mais dû se résigner à emprunter une voie plus peuplée pour rejoindre l'ascenceur. Bien que personne ne fit attention à lui à l'extérieur, un homme remarqua une goutte de sang, dégoulinant de la veste du blessé, sa réaction révéla qu'il était un Insoumis, comme de nombreux habitants des Cieux.

- Et ! Mais vous saignez ! Qu'est ce qui vous arrive ? Je vais appeler des secours !

Il y avait un autre homme dans l'ascenseur, qui observait la situation l'air détaché, comme un aristocrate suffisamment arrogant pour ne pas faire attention à ce genre de choses. L'ascenseur arriverait au sol d'ici moins d'une minute... En bas, des gardes montaient toujours la garde.

Les ruelles se succédèrent à une vitesse ahurissante pour le jeune homme qui courrait à travers les Cieux sans même prendre le temps de s'arrêter de temps à autre pour reprendre son souffle. Il fallait pour lui se dépêcher si il voulait avoir une chance qu'un médecin traite sa blessure au plus vite afin de ne laisser aucune séquelle par la suite. Cependant au fur et à mesure qu'il s'approchait des ascenseurs lui permettant d'accéder au niveau inférieur, les ruelles mutèrent progressivement devenant tout d'abord des rues puis des artères un peu plus fréquentées où nombre de gens se croisaient pour se rendre sur leur lieu de travail ou pour rentrer chez eux. C'était à la fois une bonne chose car John était maintenant totalement fondu dans la masse et était sur d'avoir totalement échappé à ses poursuivants qui devaient être encore en train de fouiller les abords immédiats du Centre

Après avoir patienté quelques secondes, les portes de la cabine d'ascenseur s'ouvrirent et deux hommes pénétrèrent avant la recrue qui rejoignit le duo dans l'étroite cabine avant que les portes ne se referment. Il essayait tant bien que mal de conserver un masque sur son visage, à savoir celui d'un Soumis à l'HIS ce qui avait tendance à simplifier les situations. Seuls ses yeux le trahissaient la plupart du temps car il n'arrivait pas à figer son regard dans une expression dénuée de tout sentiments : son regard était la plupart du temps déterminé et combatif ce qui apportait un discrédit à sa couverture

Tandis que l'ascenseur descendait, un des deux hommes prit la parole pour lui faire remarquer qu'il saignait. La recrue essayait toujours tant bien que mal de passer pour un Soumis et choisit sa nouvelle identité : celle d'un Unificateur de rang inférieur revenant d'un entrainement des plus basiques. Il regarda sa blessure comme si c'était la première fois qu'il la découvrait avec de lever un regard qui tendait à être inexpressif en direction de l'homme compatissant

"En effet. Mais ce n'est rien je reviens d'une formation et je me suis coupé, je dois me rendre au niveau 0 pour faire mon compte-rendu et m'y faire soigner"

Et pour confirmer ses dires il sortit une des plaques qu'il venait de subtiliser quelques minutes auparavant

"Soldat O'Brian. Rien de très grave voyez-vous ???"

La question était rhétorique et John espérait avoir gagné la confiance de l'homme en tout cas juste assez pour qu'il l'ait cru

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

L'homme fut immédiatement calmé par le badge, cessant de poser des questions. En tant qu'Insoumis, il ne devait pas tenir à perdre sa liberté de penser... L'ascenceur arriva à destination, et John parvint à se dissimuler dans la foule pour éviter d'être trop voyant.
Désormais, il devait trouver un médecin. Il avait entendu parler d'un groupe d'Insoumis non officiels qui officierait dans les Vieux Quartiers, s'il voulait des soins non déclarés, ce serait sans doute là, et pas autre part. Seul hic, John n'avait pas moyen de transport, et les Vieux Quartiers étaient à plus de deux heures de marche. De plus, il ne connaissait pas d'adresse exacte. En tant que futur Fils d'Immanisius, il n'avait jamais songé à se rapprocher des milieux illégaux de la ville...

HJ :
ça va pour cette fois grâce à la plaque mais je te conseille de dépenser un point dans "Persuasion" si tu veux continuer à mentir comme ça...
Tu gagnes un point de capacité.

HJ : C'est fait, c'était mon prochain point de toute façon^^

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