Issue de nulle part [Intro Hiko]

EJ :

Hiko Mitsuko se tenait tout à fait droite dans sa chambre du Centre de formation, chambre qui tenait d'ailleurs plus de la cellule que de la chambre. Elle portait une tunique moulante, très pratique pour l'exercice, le sigle des Unificateurs y était brodé, même si elle n'appartenait pas au corps de l'armée.

Qui elle était ? Personne ne semblait réellement le savoir, elle était juste arrivée la veille, et la base de donnée l'avait reconnue comme une prétendante à la formation de Fils d'Immanisius. L'information était d'autant plus étonnante que les femmes n'étaient que trop rarement accueillies dans ce corps d'élite. A ce jour, l'armée ne comptait que trois "Filles" d'Immanisius.

L'Instructeur Darik venait de pénétrer dans la chambre de Miko, c'était la première fois qu'elle le voyait. L'homme semblait strict, il se tenait droit, posant un regard sévère sur la femme, nullement distrait par ses formes qui ressortaient pourtant si bien dans cette position. Brun, plutôt maigre, l'homme n'avait rien de spécial, mais inutile de se fier à cette banalité apparente : ce genre d'Instructeurs n'était pas là par hasard. L'homme plongea un regard dur dans les yeux de sa nouvelle élève.

- Mademoiselle Hiko Mitsuko ? On m'a chargé de vous entraîner.

Il laissa s'installer un court silence.

- Avant toute chose, j'aimerai savoir de quoi vous êtes capable. Essayez donc de me faire tomber.

La pièce était plutôt petite et peu meublée -si ce n'est pas un lit et un semblant de bureau. Ce n'était pas l'endroit parfait pour un affrontement au corps à corps.

EJ :

Le dernier coup de Hiko fut rapidement intercepté par une poigne solide, accompagnée d'un poing de fer qui s'écrasa en plein milieu du nez de la femme, qui fut instantanément sonnée. Sans comprendre ce qui lui arrivait réellement, elle sentit que Darik tordait son bras, la forçant à poser un genou à terre. En une clef de bras, il venait de la coincer : chaque mouvement qu'il effectuait la faisait souffrir intensément. Sans une réaction apparente, il relâcha son étreinte, lui libérant le bras.

- Vous êtes plus combative que prévu... J'accepte de continuer l'entraînement jusqu'à nouvel ordre. Garde à vous soldat !

De nouveau, elle se plaça, droite, au garde à vous. Il l'examina de nouveau, l'air intrigué. Sa voix restait neutre, mais elle était sûr qu'il n'était pas sous H.I.S, cette hormone qui empêchait la plupart des habitants d'Immanis de développer une quelconque personnalité. Sans trahir aucune sentiment, l'Instructeur saisit le visage de Hiko comme s'il cherchait à l'examiner sous tout les angles.

- D'où venez-vous mademoiselle ? Je tiens à vous prévenir que je me moque de la Caste d'où vous êtes issue, et ce n'est pas parce que j'ai reçu l'ordre de vous entraîner que je vous rendrais la vie facile. Clair ?



HJ :

Très bonne intro ! Tu gagnes un point de capacité pour t'être pris un coup dans la gueul... pour ta combativité !

Hiko souffre légèrement à l'épaule, elle saigne du nez et à une profonde gerçue sur la lèvres, tu perds 20 points de vitalité.

EJ :

Darik était installé à son bureau, pianotant sur son clavier d'ordinateur. Tout était d'un blanc éblouissant dans le Centre, reflétant parfaitement la pureté des Cieux. Hiko se situait réellement dans le meilleur centre de formation d'Immanis, et ce grâce à ses mystérieux contacts, les connaissait-elle elle-même ? Impossible à savoir, même pour Darik qui avait pourtant lancé une recherche sur elle. Inconnue au bataillon, elle apparaissait sur les registres il y a une semaine et ne semblait pas avoir de passé.

Il jeta un regard soupçonneux à sa nouvelle élève, continuant à consulter son poste informatique.

- Je suis occupé Mademoiselle Mitsuko. Vous deviez me rejoindre au plus vite, et voilà dix minutes que vous vous êtes absentée. Je ne vous avais pas demandé de faire un check-up complet. Si vous n'aimez pas la douleur, vous pouvez nous quitter de suite ! Je n'ai plus le temps de vous entraîner, allez donc à la salle d'entraînement virtuel et demandez à activer le programme 6, niveau de difficulté 9. Tout de suite !

Il n'avait même pas daigné regarder son élève, ordonnant à ce qu'elle quitte la pièce sur le champ. La porte coulissante du bureau se referma derrière elle dans un cliquetis discret. Elle se trouvait de nouveau dans l'un des nombreux couloirs immaculés du labyrinthique Centre.

Suivant des paneaux numérique d'indication, elle parvint finalement à la salle d'entraînement virtuel, localisée à l'étage supérieur. Elle croisa au passage une flopée d'autres élèves, tous semblaient tendus, certains étaient même blessés.

La salle d'entraînement virtuel se composait d'une immense pièce principale, au milieu de laquelle trônait "Morphée", l'immense ordinateur qui gérait les entraînements. Il s'agissait d'un immense bloc qui descendait d'une plafond, constellé de lumières bleues et rouges qui clignotaient tour à tour. Des tas de pièces minuscules, de la taille de placards, étaient connectés à cette pièce principale. Il s'agissait des caissons d'entraînement. Trois étaient actuellement occupés, comme le signalait une diode rouge au dessus de la porte close.

Un Unificateur en uniforme se tenait derrière l'interface de Morphée. Il observa Hiko d'un air neutre, visiblement celui d'un Soumis.

- Veuillez spécifier le nom de votre Instructeur, le programme demandé et le niveau de difficulté.

Hiko répondit à ses questions, ce qui entraîna quelques "clics" de l'Unificateur sur la console. La porte de l'un des caissons d'entraînement s'ouvrit.

- Programme 6 niveau 9 : IA réaliste, situation critique, programme de douleur enclenché. Veuillez vous installer dans le caisson.

Darik n'avait pas tenu à préciser que le programme de douleur serait enclenché. Autrement dit, Morphée serait directement reliée aux nerfs de Hiko, lui transmettant une douleur réelle si elle était touchée pendant l'entraînement. Un niveau de difficulté de 9 sur 10, elle n'avait aucune chance.

La femme s'installa dans le caisson, qui consistait en une sorte de banquette verticale. Le caisson se referma directement sur elle, un casque tombant sur sa tête pendant que des entraves enfermaient chacun de ses membres. Elle sentit une légère douleur quand les lames de connections de Morphée percèrent sa peau pour se relier à ses nerfs. L'image virtuelle d'une femme fit son apparition, il s'agissait du "visage" de Morphée.

- Chargement du Programme 6 niveau 9, tenez vous prêt... Chargement du Programme 6 niveau 9, tenez vous prêt... Chargement du...

L'image de la femme disparut soudainement, remplacée par celle du sol goudronneux d'un immeuble en ruines. Tout semblait chaotique autour de Hiko, elle se tenait sur le toit d'un immeuble cerclé de ruines. Le ciel rougeâtre crachait de nombreux éclairs. Ca et là sur les immeubles alentours, Hiko voyait des formes remuer : des ennemis. Ils semblaient être des centaines, voire des milliers. Tout était très réaliste, mis à part l'aspect apocalyptique de cette planète virtuelle.

Hiko tenait dans les mains une sorte de mitraillette légère. Elle n'avait que deux chargeurs. La voix de Morphée résonna dans l'esprit de la jeune fille.

Ennemis en approche.

Hiko entendit des bruits, des ennemis remontaient des entrailles de l'immeuble dans lequel elle était. La seule issue envisageable pour elle était un escalier menant à ces entrailles, ce qui la confronterait directement aux IAs ennemies.



HJ :
Tu récupères ta vitalité.

Le Fils d'Immanisius ne sont pas censés être des femmelettes, ils ne vont pas se faire soigner pour de simples saignements (et encore, tu as de la chance sur l'Instructeur, il y a bien pire...)

Hiko resta placide. Les lames pénétrèrent succinctement de leur tranchant émoussé dans la tendre chair pourpre. Le nerf était désormais en parfaitement symbiose avec l'impose machine. Il ne fallut que quelques secondes, portée par la voix de Morphée, avant que Hiko ne se laisse envoûter dans un monde virtuel. Apocalyptique, jonché de soldats imperceptibles, descendre dans cet insolite de trou béant menant vers les Enfers semblait inévitable.

Tenant fermement sa Mitrailleuse Lourde, tenant tant bien que mal les deux chargeurs en bandoulière, les premiers pas de Hiko se portèrent sur cette entité brinquebalante, s'écoulant en cascade métallique. Ses mains effleurèrent la rampe, véritable troglodytes à foison de bacilles tétaniques. Le contact avec la peau est parfaitement stupéfiant. Ses doigts sentirent cette habituelle déliquescence à l'odeur significative si particulière à la rouille. Ses pas se succédèrent l'un après l'autre dans les ténèbres, surplombés par le grésillement funèbre des ampoules défuntes. Soudainement, des pas raisonnèrent en écho.

Provenant de profondeurs impalpables, leurs bruissements inquiétants ne cessaient, montant indubitablement sous forme d'une chorale démoniaques. Sur un long et même rythme strident de pas parfaitement aligné en marche solennelle. C'est la prémisse cléricale du chant Infernal. Le grincement sempiternel des pas joints sur les marches n'en finit plus. Descendant avec une placidité éternelle, Hiko regardait d'un air hasardeux les murs jouxtant l'abysse béant. Miteux, rongés par l'âge, fissurés de lézardes, corrompus par la déliquescence, ceux-ci semblait pleinement imprégnés par l'atmosphère d'apocalypse.

Aucunement accueillants, voire même sardoniques de leur "air " nu, certains orifices béats étaient nettement visiblement, parsemant régulièrement la procession funeste. On pouvait apercevoir imperceptiblement quelques menus appartement vétustes voir quelques couloirs viciés par un vil duvet de poussière. De la peinture s'écaillait des murs déchus.

Une rafale de balles fit trembler cette phase de contemplation sordide. Le regard de Hiko plongea instantanément dans le vide béant, tandis que des tâches rougeâtres, visiblement des yeux globuleux, virevoltaient en tous sens. Ils se rapprochaient dangereusement. La tension était palpable. Leurs regards vides et dénués de sens vous happaient dans un tourbillon de questionnement. Il y était question de peur et de détermination. Leurs seuls regards semblaient se diriger vers un seul et même point uniforme: Hiko.



De marbre, Hiko hissa tant bien que mal l'imposante mitrailleuse sur la rampe corrompue. Chargea, visa brièvement et tira quelques vaines rafales qui se logèrent de ça et là, répandant délicatement du sang pourpre bien juteux en quelques traces morbides sur le mur, fendant quelques crânes creux dans un craquement sinistre, tandis que quelques sillons vermeils auréolés de marres de sang épais commencèrent à se dessiner sur murs et escaliers dans un silence religieux, rarement interrompu par les rafales infantiles de Hiko. Ils étaient toujours aussi nombreux.

Les coeurs s'emballèrent, la tension atteignit son paroxysme tandis que Hiko, dans son calme sempiternel, s'empressa de descendre l'arme de son perchoir. Un bruit mou. Brutalement, dans une seconde inattention, une petite seconde d'oubli, une balle s'enfonça avidement dans sa chair, provoquant irrévocablement le suintement d'une trainée de sang. Hiko sentit la douleur fatidique se loger dans son épaule, et dans un rictus narquois, elle porta ses pas au pan du mur désagrégé de parts en parts. La mitrailleuse était lourde.

Ils étaient proches. Ils montaient les dernières marches dans des cliquetis successifs, tandis que las pas se Hiko s'engouffrèrent dans le corridor. Une sorte d'espace long et étanche. Dénudé d'âme, sombre et craquelé, des portes se succédaient le long de celui. Les pas étaient proches, de la sueur perlait de son front gracile, tandis que ses mains poussaient violemment la porte de l'appartement. Une nouvelle rafale la rata de peu.

Sinistre. Etait la dénomination la plus convenable pour décrire l'appartement. Une télévision éventrée trônait au milieu du Living Room, tandis que la cuisine, intégrée dans le Living Room, ne ressemblait plus à rien, un orifice de plusieurs centimètres de diamètres ornant ce qu'on appelait autrefois " la cuisinière ". La pièce était vétuste. Un canapé gisait au milieu de celle ci, ses entrailles à l'air, juste en face de la télévision accablée, tandis qu'une table miteuse tenait en équilibre avec une légèreté déconcertante. Deux portes jouxtant la pièce principale laissaient à penser à la chambre à coucher ainsi que les toilettes. Pas le temps pour la pose pipi. Il faut s'organise(color=violet]r.[/color]

Ralentie par la lourde de l’appareil, Hiko sentit ses pas lourds, faire craquer le sol en bois craquelé. Après quelques longues enjambées, ses mains saisirent impatiemment la table afin de tergiverser celles-ci en direction de la porte entrouverte. En un bond, Hiko se mit à plat ventre, canon en direction de la porte et arme hâtivement rechargée. On pouvait voir reluire le reflet d’une balle de 7.62mm, toute prête à se dévorer de la chair bien tendre.

Il y’avait ce silence. Un silence froid atypique. Un silence froid des cathédrales. La paix avant l’apocalypse. En quelques fractions de secondes, des canons apparurent précipitamment précédés par un nuage de fumée opaque. Ils avaient lancé des smog qui envahirent rapidement la pièce. Un pâle repos s’était installé tandis que Hiko semblait confuse dès lors que…

Soudainement, des corps sombres surgirent, affublés de yeux rougeâtres, pointant leurs armes de toutes parts à la recherche la cible. C’en était fini, Hiko allait perdre l’entraînement. Il était en surnombre. Elle avait perdu comme une pleutre. Quelle faiblesse…

Une volée de balle éclaira subitement une pièce plongée dans la pénombre fumante, les balles se logèrent dans les corps drapés de cuir, les regards rougeâtres gisaient sur le sol, flottant dans une marre amarante imperceptible. C’était beau ! C’était jouissif que cette impression de tuer ! Hiko se sentait vivre ! Hiko était en extase ! Affichant un regard froid, son esprit était en ébullition. Les images se cognaient et s’entrechoquaient, tandis que ses doigts dirigeaient machinalement la machine. Cette impression, cette transe…Elle sentait. Elle revivait cette impression de renaissance…

Elle revivait désormais une bribe de souvenir. L’une de ses images cachées qui se tracent dans la cire fraîche de votre cerveau spongieux. Oui, elle entrevoyait son corps. Vierge encore de toute corruption externe, nu comme à la naissance de l’enfant Divin. Un liquide visqueux semblable à du placenta lovait son corps frêle. Elle voyait ses mains, ses seins nus, son pubis survolé d’une touffe de poil en forme de triangle. Elle sentait cette extase, ce bien-être de vive, cette usufruit indicible et grandiose de la vie. Ses yeux se levaient délicatement. Ses cheveux revêches montaient en chœur avec le mouvement de sa tête. Des caissons, des centaines de caissons…Pleins d’autres corps immuables.

Sa vision de l’outre-monde sa raffermit. Elle revint. Ses mains tremblaient. Elle tirait dans le vide. Des corps semblaient perclus au loin, tandis que d’autres corps s’engouffrèrent irrémédiablement dans la pièce. Il fallut très peur pour qu’elle se retrouve aux Cieux. La table ne tenait plus désormais après la venue de cette nouvelle fourrée salvatrice. Véritable gruyère, Hiko s’était affalée sur la table retournée, dégustant la douleur saumâtre de l’épaule. Du sang ne cessait de suintant de la plaie. La douleur était si vive et réelle…

Les pas se rapprochaient, s’en était fini. Le chargeur était vide. Elle chargea lentement l’arme à cause de la douleur. A chaque geste, aussi méticuleux soit-il, les pas se rapprochaient. Prêts à en découdre et déterminés, Hiko n’aurait chance cette fois…

« Damn !» Des rats apparurent, surprenant les soldats immergés dans leur réflexion de mort, déstabilisés, Hiko se saisit de sa chance, sa dernière chance. Elle vit ses mains actions l’arme, tandis ses jambes couraient latéralement en direction de la chambre à coucher. Dans une sorte de sprint effréné, terminé en saut, elle s’écrasa sur le sol de son épaule valide, avant se retourner dans une ultime roulade. L’épaule valide est fâcheuse…Dans une espace de spirale trouble, le regard vaseux de Hiko se retourne en arrière dans la pièce plongée dans la nuit : Un trou béant git devant elle, juste prêt à lui offre une voie de secours…Des pas empressés s’activaient bruyamment de l’autre côté de la porte, dans le Living Room…Sa jambe semble meurtrit de par la violence de la chute.

Hiko est encore groggy…flottant sur un nuage « I’m on the edge…but there’s a little light in the black hole », soufflèrent ses lèvres pulpeuses...

HJ:

Bon je sais j'ai abusé, mais il m'a fallu cinq jours pour écrire et pour avoir l'inspiration. Et dès que j'ai pu finir et bah...J'ai pas arrêté xD.

EJ :

Les ennemis semblaient innombrables, infinis, il en apparaissait de partout, comme les balles qui émanaient de leurs fusils. Bientôt, Hiko n'eut pas d'autre choix que de regarder sa propre mort en face, sentant avec horreur chaque balle lui pénétrer la peau. Bientôt, elle ne put plus compter combien de blessures ces monstres lui infligeaient. Tout semblait disparaître autour d'elle, seule la douleur subsistait...

Elle s'évanouit. Quand elle se réveilla, l'élève était allongée sur le sol de la salle d'entraînement virtuelle. Un médecin lui plongeait une lampe torche dans les yeux.

- Elle revient à elle... parvint-elle à entendre.

Hiko se sentait encore reliée à Moprhée, elle sentait ses aiguilles au plus profonds de ses muscles. Pourtant, cette douleur n'était qu'un souvenir, de même que les tremblements qui prenaient ses jambes et ses bras. Tout son corps se souvenait de la mort qu'il venait de vivre... Seule elle comprenait qu'il s'agissait de virtuel.

Le médecin l'aida à se relever une fois qu'elle fut remise du choc.

- C'était son premier entraînement ? Un niveau 9 ?! Vous êtes fou ! Son corps n'avait jamais vécu ça, elle aurait pu y rester ! Vous êtes inconscient ?

- Je n'ai fait qu'obéir aux ordres Docteur Weston.

Le médecin semblait outré. Il raccompagna Hiko jusqu'à la sortie de la salle, la posant contre l'un des murs blancs du corridor. Il lui tendit une barre de vitamine afin que son corps prenne conscience qu'il fonctionnait encore. Peu à peu, Hiko cessa de trembler.

- Vous semblez aller mieux. Votre Instructeur à été totalement inconscient de vous tester sur un tel test, vous devriez...

L'Instructeur Darik venait d'apparaître, ombre menaçante derrière le médecin. Même s'il était légèrement plus petit que ce dernier, il semblait bien plus dangereux.

- Et vous Docteur Weston, vous devriez laisser mon élève tranquille. Vous n'êtes pas un Instructeur à ce que je saches ? Dégagez !

Ne demandant pas son reste, Weston disparut rapidement. Ne restaient que Hiko et son supérieur, parfois dérangé par un élève ou un fonctionnaire de passage.

- Le virtuel est loin d'être concluant. Néanmoins, votre corps à montré sa solidité. Je vous laisse la soirée pour vous reposer et m'écrire un rapport sur la technique ennemie durant votre programme d'entraînement. Notez tout particulièrement les failles que vous avez découvertes lors de leurs attaques. J'évaluerai ainsi votre capacité d'analyse. Rompez soldat !


HJ :

Tu es épuisée après cet entraînement, et ne rêve que de sommeil.

Tu gagnes deux points de capacité car le programme t'as beaucoup appris (et surtout parce que tu t'es donné du mal sur ce post !)

EJ :

Darik était assis sur son bureau, imperturbable. Comme à son habitude, il fit mine d'ignorer Hiko, vaquant à ses occupations durant quelques minutes avant d'observer la jeune fille droit dans les yeux.

- Enfin réveillée ? Ta nuit a été agitée d'après la vidéo surveillance.


Hiko ne put s'empêcher de rougir. Ainsi, il la surveillait jusque dans sa chambre. Elle se demanda un instant comment elle avait retranscrit physiquement son rêve érotique, mais mieux valait ne pas le savoir. D'ailleurs, Darik n'avait pas l'air d'un voyeur, juste d'un observateur.

- Ton entraînement d'hier a montré que tu n'étais pas à la hauteur, pourtant tu reviens à la charge. Alors soit. J'ai quinze élèves à ma charge en ce moment, et je dois en éliminer quelques uns avant de démarrer concrètement l'entraînement. Certains de mes collègues aiment à les humilier, voire à les faire mourir. Je suis nettement plus traditionnel. Que dirais-tu d'un tournoi ? Combat à mains nues, un contre un. En réalité, tu n'as pas vraiment le choix, le tournoi commence à midi en salle d'entraînement cinq. Sois prête.


Il avait été rapide et concis, et retournait déjà à ses occupations. Ainsi, Hiko allait devoir se mesurer à des adversaires réels. L'enjeu était sa formation d'élève, soit quelque chose de considérable...