Premier vrai contrat

Sujet précèdent


Maxime, à son entrée dans le Cougar, fut intercepté par le gérant de l'hôtel. Celui-ci conduit le jeune chasseur de prime jusqu'au boss de ce milieu. Barnes Umfield, car c'était lui le patron, avait convoqué Max pour un travail. Il s'agissait d'éliminer Enril Aldo, un tueur de bas étages, avec une certaine discrétion. Il prit donc la photo de sa victime ainsi que le Scorpio généreusement offert par Barnes et, aprés une vague salutation, partit en direction des Vieux quartiers de la ville.

Les Vieux quartiers de Liberia portaient bien leur nom. Cela sauta aux yeux de Max quand il y pénétrat. Les résidences y étaient beaucoup plus vieilles, certaines étant même à deux doigts de rendre l'âme. Max ne faisait pas taches à l'environement, arme à la ceinture il marchait d'un pas lent et modéré, comme le ferait n'importe qui habitant ici. Rien ne servait de courir, au contraire, cela aurait donné l'impression qu'il avait peur et qu'il était pressé de quitter cette endroit.

Une fois arrivé devant "Le méchant garçon" Max observa rapidement les lieux, faisant mine de vérifier s'il était à la bonne adresse. Une fois les différentes possibilités de sortie enregistré dans sa tête, le jeune chasseur de prime entrat dans l'hôtel. Il lui fallait trouver un plan pour pouvoir liquider tranquillement ça cible et, repartire discrétement sans attirer l'attention sur lui. Manquant de précision, il n'avait pas put établire un plan à l'avance. Mais il ne s'inquiété pas pour autant, si l'on contait trop sur ces plans préparés avec soin, on ce faisait souvent avoir par les alléas du direct.

[hrp]Petit post je sais, mais je n'ai pas voulu décrire l'hôtel car je pense que tu as déjà une idée en tête non ?[/hrp]

EJ :

Visiblement, l'attitude de Max ne choquait personne dans le quartier, ni le fait qu'il portait une arme. Le jeune chasseur de primes ne rencontra que d'étranges loubards, apparemment, la milice de la ville préférait éviter le quartier, ce qui pourrait avoir ses avantages.
"Le méchant garçon" était un hotêl assez miteux établi dans ce qui avait du être une résidence à l'époque où les anciens avaient construit la ville -qui s'appelait à l'époque : Immanis. L'hotêl s'étalait sur quatre étages et les numéros de chambre étaient étalés un peu aléatoirement. La 213 ne se trouvait donc pas forcément au deuxième. L'immeuble en brique semblait facilement escaladable, mais mieux valait sans doute passer par l'entrée.
Max avança d'un pas décidé dans l'hotêl, mais fut vite arrêté par une forte poigne sur son épaule.

-Et il veut quoi l'avorton ?

L'homme devait être le concierge. C'était un homme hideux et gras, qui devait peser dans les cent cinquantes kilos et dont le visage était couvert de pustules.

15 livres la nuit, tu prends une chambre ou tu te casses ! C'est pas portes ouvertes ici !

Max n'avait pas d'argent... Il allait devoir improviser. L'entrée de l'hotêl semblait déserte mais des sbires de l'obèse se cachaient peut-être quelque part.


HJ :
Ton post avait des proportions acceptables, autant éviter les immenses pavés ! Je te laisse décrire ce qui te convient, j'ai posé les bases. En gros c'est un hotêl insalubre rempli de délinquants et autres junkies...

A peine Maxime venait il d'entrer dans l'hôtel qu'il sentit une main ce poser sur son épaule, l'empechant de continuer. Il se retourna et vit le présumé concierge du "Méchant garçon". C'était un homme largement obèse et, surement mal-propre, vu la quantité de pustule qui envahissaient son visage. Celui-ci lui fit vite comprendre qu'il n'acceptait pas les pauvres et qu'il fallait payer pour rester. Max garda son air calme et, d'une voix sérieuse, lui répondit :

"Je dois voir un certain Enril Aldo."

"Et quesque tu lui veut à Enril ?!" Répondit le concierge d'un air méfiant.

"J'ai un colis à lui remettre... En mains propres."

Maxime attendait maintenant que le concierge lui indique la chambre de sa future victime, en espèrant qu'il puisse la voir seul. Le chasseur de prime n'avait pas beaucoup parlé pour deux raison :
Premièrement il est toujours plus facile de ne pas ce contredire avec un mensonge court et précis et, deuxièmement, le fait de ne dire que le strict minimum révèle une atitude professionelle. De ce fait, le concierge croirait surement que Max est le messager d'un associer d'Aldo. Car si cette homme avait une prime sur sa tête, c'est qu'il devait surement avoir un lien avec certaines affaire louche de la ville.

Pendant tout ce temps, Maxime en avait profité pour observer discrètement les lieux. L'intérieur de l'hôtel était tout aussi vieux et insalubre que l'extérieur. Les quatre murs étaient recouvert d'une tapisserie rouge foncé déchiré à plusieurs endroits. Le sol quant à lui, était composé du vieille moquète datant de la construction du bâtiment, vu l'état dans lequel elle ce trouvait. La moisissure avait envahit tout un coin sombre de la pièce, le manque de lumière servant surement à cacher l'ampleur des dégats. L'escalier quant à lui, ressemblait plus à un tas de bois empilé les uns sur l'autres qu'autre chose. Cela ce voyait qu'il avait était minte et minte fois rafistolé pour les besoin de l'hôtel. Le "Méchant garçon" était plus vieux que méchant.

EJ :

Le gérant considéra quelques secondes les paroles du chasseur de primes, il semblait plutôt troublé, voire effrayé. Il reprit cependant très vite ses esprits et décrocha un violent crochet du droit à Max qui bascula en arrière, le nez en sang.

-Tu veux voir Aldo c'est bien ça ? Et bien ce n'est pas un lieu de rendez-vous ici ! Je ne veux pas d'ennui avec la milice moi, si jamais tu veux le voir, donne lui un rendez-vous ! Dégage maintenant ! Je t'ai assez vu.

Max fut contraint de partir, il remarqua cependant que le gérant saississait un talkie walkie avec un air plutôt stressé. Visiblement, Aldo allait vite être au courant qu'on le cherchait... Le chasseur de prime devait trouver une autre entrée s'il voulait rejoindre la chambre de sa cible.


HJ:
Tu gagnes un point de capacité pour avoir su mentir
Le coup de poing du gérant t'as fait perdre 10 points de vitalité

EJ :

Maxime Fressc en était encore à se demander comment il rentrerait dans l’immeuble quand il sentit une forte poigne se poser sur son épaule. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il se retrouva au sol, un poing dans la figure. Très vite, son agresseur le mena jusqu’à une impasse déserte. Sans même comprendre qu’il avait été trainé, Max se retrouva avec le canon d’un Spine sous le nez.

- Alors comme ça on me cherche petit ? Qui t’envoies ?

Max voulut tout d’abord ne rien répondre, mais un coup de canon sur le crâne lui remit les idées en place. L’agresseur plongeait son coude dans la gorge du chasseur de prime qui étouffait. Finalement, Max se décida à parler

- Barnes… Barnes Umfield,c’est lui qui m’envoie.

-Sérieusement ? Sacré Barnes ! Envoyer une lopette pour m’éliminer ! Il ne changera jamais celui-là ! J’aurais un message à lui faire passer alors ! Et sois bien clair !

Enril Aldo donna un nouveau coup de poing à sa proie, qui tomba sur le sol. Le criminel recula de quelques pas, faisant mine de partir, puis se ravisa, tendit son Spine et tira une balle dans la tête de Maxime dont le corps fut renversé en arrière, le crâne perforé par la cartouche de gros calibre. La cervelle du chasseur de prime s’étala contre un mur de l’impasse crasseuse. Ainsi se terminait sa courte carrière de tueur à gages.

Personnage décédé