Nom : Schtauffen
Prénom : Sieghield
Sexe : Masculin
Age : 22 ans
Faction : Liberia
Description physique :
Sieghield est une force de la nature ou une armoire à glace comme on dit chez nous. Mesurant presque deux mètres, on peut remarquer que son corps est du à un travail intensif de sa part. Ses muscles sont soigneusement dessinés et c'est d'ailleurs sa fierté. Son visage montre un sérieux implacable mais aussi de la mélancolie. Il porte habituellement des lunettes aux verres noires. Sa chevelure lui arrive jusque qu'en dessous des épaules qu'il laisse en liberté. Pourtant, il est rare de de voir son visage car il est souvent dans une armure qui ressemble à celle des unificateurs. Mais au vu de son passé, il modifié son aspect. Il a retiré quelques plaques pour gagner en mouvement car l'armure des unificateurs est reconnue pour faire partie des plus solides en contrepartie du mouvement. Les yeux rouges sont toujours présent et reste la seule chose qu'il n'a pas modifié.
Caractère et gouts :
Sieghield garde toujours un sang froid exemplaire mais sait être courtois et amical. Il souhaite toujours aidé les personnes dans le besoin même si cela le mettrais dans une situation dangereuse. Il ne recherche pas la gloire ou la renommé mais seulement une justice juste et non dirigé par des personnes qui offre leurs âmes au pouvoir.
Il aime l'efficacité en contre partie de la discrétion et n'a pas peur de faire couler le sang pour obtenir son objectif. Fanas d'armes lourdes, il connait les armes à feu comme un professionnel et vous en parlera comme si il parlait d'une femme dont il serait amoureux.
Métier :
Résistant
Histoire :
Libéria, cette ville remplie de rebelles qui lutte contre le régime de l'Immanius. Cette populace qui l'entourait et qu'il avait combattu était devenue sa seconde famille. Qui aurait pu croire qu'un fils Schtauffen, famille proche du régent de Immanis, aurait rejoins la rébellion. Pour expliquer la situation de Sieghield, il faut revenir à son enfance.
Tout jeune, Sieghield n'avait pas réellement d'avenir dans cette famille noble. L'ainé des Schtauffen, Sigurd, était le prochain chef de famille, c'était la tradition. C'est pour cela, que son père ne l'encourageait pas dans les actions qu'il pouvait faire préférant privilégié Sigurd. On aurait pu se douter que le cadet haïrait l'ainé mais pas du tout, il l'adorait et son grand frère le lui rendait. Bercé dans un environnement calme où les combats n'existaient pas, Sieghield n'avait pas de rêves, il vivait au jour le jour. Les bals, réceptions, galas faisaient partie du train-train quotidien.
C'est alors que sa vie bascula en une année.
Sa mère, qui lui donnait l'amour que son père ne lui offrait pas, mourut lors d'une attaque de rebelles et son frère, pour la venger, décida de rejoindre les unificateurs. Tout soutien émotionnel avait disparu. Il se retrouva donc seul avec son père. Le chef des Schtauffen se replia dans son travail abandonnant peu à peu le petit Sieghield. A ce moment là, il était encore très jeune.
De longues années monotones passèrent. Les seuls nouvelles qu'il recevait de son frère était les nominations en grades. En si peu d'années, il était passé capitaine de sa propre escadrille. Son père en était heureux et rabâchait à Sieghield que celui-ci n'arriverait à rien dans sa vie. Pourtant, qu'elle ne fut pas sa surprise quand il fut accepté à l'académie des unificateurs ! Son but était de rejoindre son frère au combat afin d'éliminer cette racaille de Libéria qui avait tué leur mère. Il ne restait plus qu'à réussir les examens de l'académie.
Cinq longues années s'étaient écoulés depuis son admission. Il avait appris le maniement des armes, le commandement, les stratégies militaires mais outre ses capacités, on l'avait endoctriné. Endoctriné à écouter les ordres et suivre jusqu'à la mort l'Immanius. L'académie l'avait totalement changé. Sa nature gentille avait fait place à celle d'un homme froid. Il y sortit major de promo à l'âge de 20 ans.
Il rejoignit pendant deux ans la police d'Immanis. Travail très simple car il fallait simplement surveiller les habitants et surtout contrôler leur H.I.S. Il ne connaissait cette drogue que par nom car il faisait partie des insoumis privilégiés. Seuls les proches de l'Immanius n'étaient pas sous les effets d'elle. Sa vie n'était pas très motivante. Lui, ce qu'il voulait, c'était simplement de descendre vers Libéria et de se venger. Pourtant, il restait cloitrer dans cet univers où la vie s'écoulait paisiblement.
Et enfin, le jour qu'il attendait tant.
Un appel de renfort fut envoyé à sa brigade. Une équipe était tombé sur un repaire de rebelles mais rencontrait de sérieux problèmes. Sieghield partit donc à l'assaut, la rage au cœur. Ils allaient enfin payé. Mais en fait, il ne s'attendait pas à voir un tel massacre. Le sang ruisselait sur les pavés de la rue, les corps s'amoncelaient. Il comprit qu'il ne pourrait pas ouvrir le feu. Ces personnes luttaient pour la liberté. Même si il se disait qu'il avait tué sa mère, elle même aurait approuvé leurs gestes. Sa bonté refit surface. C'est alors qu'il vit une femme en situation délicate. Bravant les balles, il arriva à coté d'elle et la prit par le bras. Tout en fuyant, il entendit ses camarades l'appeler. Mais le lieutenant leur ordonna d'ouvrir le feu. Protégeant cette femme, il reçut une balle en pleine cuisse.
« Fuyez »lui ordonna t-il. La femme, encore sous le choc, prit tout de même ses jambes à son cou. Sieghield soufrait. Tant bien que mal, il réussit à se cacher, dans une maison abandonné. Il prit le temps de faire un bandage afin d'arrêter l'hémorragie puis il comprit qu'il venait de trahir sa famille et l'Immanius. Si il revenait, c'était la cour martiale mais qui dit cour martiale dit peine de mort. Il ne voyait pas comment échapper à cette situation et encore moins l'expliquer. Avec toutes les péripéties de la journée, la fatigue se fit venir et il sombra dans le sommeil.
Il fut réveiller en entendant approcher quelques personnes. Combien de tant avait passé depuis sa blessure ? Il n'en savait rien. Se relevant difficilement, il fit tomber un objet et les personnes qu'ils avaient entendus ne bougèrent plus. Il entendit des murmures et la porte volait en éclat. Des hommes et une femme entrèrent et le mirent en joue. Son arme au sol, il ne put que lever les mains. La femme s'approcha pour le ligoter quand elle vit le bandage à la jambe. D'abord confuse, elle recula pour parler à un homme âge, surement le chef de l'expédition. Ils échangèrent quelques murmures et il regarda Sieghield étrangement. Un autre des hommes lui nouèrent les mains et le firent avancer. Doucement mais surement, le petit groupe descendit les étages pour arriver à Libéria. Durant tout le voyage, personne n'adressa la parole à l'unificateur mais la jeune femme le dévisageait. Sieghield l'a reconnu enfin. C'était celle qu'il avait sauvé. Par contre, il ne comprenait pas pourquoi il ne l'avait pas tué.
L'atmosphère de Libéria changeait radicalement de Immanis. Ici, les personnes vivaient libres et égales entre eux. Il n'y avait pas de drogue de contrôle. Sieghield se vit bandé et emmenée. Il ne savait tujours pas pourquoi il l'emmenait et encore moins où. Quand on lui retira le bandeau, il se trouvait dans une large piéce où était réuni un nombre importants d'individus. En les regardant attentivement, il se rendit compte qu'il n'y avait que des rebelles. Il comprenait mieux pourquoi la haine ornait leur visage quand il le regardait. Puis la femme qu'il avait sauvé pris la parole. Elle disait que l'unificateur l'avait sauvé, qu'il l'avait protégé des balles. Qu'il avait risqué sa vie pour la sienne. Elle demandait grâce au chef de rebelle de le laissait vivre à Libéria. En fait, cette requête officiel n'en était pas une. C'était la fille qui demandait à son père. L'homme se leva et se dirigea vers sa fille. Il leva la main et la gifla. Il lui hurlait que ce n'était qu'une astuce pour venir en Libéria afin de faire un rapport complet de la situation de Libéria aux unificateurs. Puis il donna un ordre : celui de s'occuper de l'unificateur. Sieghield fut emmené et torturait. C'était normal se disait-il. Comment allait-il faire confiance à un ennemi ? La torture dura un long moment, Sieghield avait perdu tout repère de temps. Il ne répondit que rapidement aux questions et souvent à la négative quand ces mêmes questions touchaient aux rebelles. Il leur expliquait avec calme qu'il ne cherchait pas la confrontation, que comme disait sa mère, les homme naissent libres et égaux et qu'il venait simplement de comprendre cette phrase. Combien de temps allait durer toute cette violence gratuite ? Sieghield, bien que résistant, arrivait à bouts de force. C'est alors qu'il proposa de rejoindre les rebelles, de les aider contre le dictateur. Tout d'abord, se fut un fou rire de la part des autres, puis un ruage de coups. Mais cette phrase été arrivé aux oreilles du chef qui réfléchissais à la proposition. Un semblant de confiance lui fut accordé. La jeune femme, dès qu'elle le put, alla voir Sieghield pour l'informer de la nouvelle. Elle semblait heureuse.
Des mois passèrent. Sieghield fut, pendant ce temps, surveiller et paticipait peu aux missions. Il a fallu qu'il sauve plusieurs rebelles d'un assaut des unifcateurs pour qu'ils voient la vérité dans ses propos.
Depuis, une année est passé. Si il doit participer à une mission, il ne le fait pas seul car certains doutent encore de lui.
Lieu d'apparition : Libéria