Liberia, la cité souterraine (Eléonore)

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Eléonore mit plus d'un quart d'heures à trouver l'appartement. Ce dernier se situait dans un étrange immeuble, dont les fondations métalliques dataient d'Immanis, mais autour desquelles ont avait érigé une carcasse de tôle et de métal. Eléonore devait escalader les marches de pierres du bâtiment pour rejoindre l'appartement.

Dès l'entrée, elle remarquait que ce n'était pas aussi miteux que prévu. La porte de métal, notamment, était bien plus solide que celle de l'appartement de Cristale. L'intérieur en lui-même était légèrement plus petit que celui de la dealeuse, mais Eléonore pourrait dormir dans un véritable lit deux personnes.

La première pièce, minuscule, était une sorte de vestibule, elle menait directement à une pièce bien plus large, avec d'une part le lit, et d'autre part une cuisine de petite taille où un plan de travail devait aussi servir de table. Le frigo était plein, bonne nouvelle.

Cette chambre/salon était reliée à deux autres pièces, l'une était la salle de bain, avec une minuscule douche à proximité d'un lavabo et de toilettes qui n'avaient sans doute jamais vu une brosse... L'autre pièce était bien plus intéressante. Profonde, mais de petite taille, elle s'allumait dès qu'on ouvrait la porte, révélant une série d'armes accrochées aux murs. Eléonore resta là un moment, à contempler l'armement de Vlad. Il y en avait pour tout les goûts, du katana au fusil.

Il ne s'était pas moqué d'elle. Tout ceci l'aiderait sûrement à éliminer ses proies...

HJ :

Ces armes ne sont pas les tiennes, donc inutile de les ajouter à ta fiche de personnage. Je les répertorie ici afin que tu sâches ce dont tu disposes :

-5 Couteaux de chasse
-1 sabre
-2 Katana
-1 couteau Claw
-1 arbalète portative
-2 Hellman 12 mm
-1 Venom
-1 fusil de précision
-1 fusil V31
-1 fusil à pompes C15
-1 fusil mitrailleur WR-74
-1 pistolet mitrailleur Syndrom
-1 pistolet mitrailleur Hatchet
-1 flacon de poison "Styx"

Enfin de compte, Eléonore s'était trompée, Vlad ne s'était pas moquer d'elle mais elle mit tout de même quelques temps d'examiner la salle qui fait office d'armurerie.

Les couteaux de chasse et les sabres n'étaient pas vraiment son truc à elle par contre le couteau Claw avait sa petit option qui avait son charme, même si fouiller dans tout ce bazar pour trouver quelques munitions était un véritable calvaire. L'arbalète et le Hellman, Elie avait passer l'âge à faire joujoutte avec ce genre d'arme et il fallait avouer que le Venom qui trainait non loin faisait tâche par rapport au arme d'un autre temps. Les fusils pouvaient se relever interressant mais ils étaient peu discret. Il n'y avait que les pistolets-mitrailleurs et la fiole de poison qui étaient un peu utile pour quelqu'un comme Elie.

En fait ce qu'il fallait seulement retenir de l'inventaire, c'est qu'il était adapter pour les rafles et les assauts, tout sauf pour une mission d'infiltration. En clair, il manquait une arme avec silencieux.

"Y a même pas de Nocto..."

Certes, Elie était une fille difficile mais elle n'avait pas trop tord pour une fois. Elle n'était pas là pour foncer dans le bar d'Andren armé jusqu'aux dents pour y faire un carnage. Et il y avait peu de chance que Vlad prenne les frais pour l'installation d'un silencieux... Il fallait qu'elle mette la main sur son Nocto d'une manière ou d'une autre.

Après avoir regarder les différentes pièces, elle sortit de l'appartement aussi vite qu'elle était rentrer. Elle avait un cours mais aussi un petit achat qui pouvait se révéler important. En effet, il fallait qu'elle mette la main sur un stylo et des lettres mais aussi quelques malheureuses bougies et un briquet. En effet, si c'est pour s'adresser à Cristale, cela se fera dorénavant par courrier avant de revenir, écrivant la lettre sur ce qui pouvait ressembler à un vieux bureau. Tout cela n'allait pas y couter cher contrairement au "facteur".

Citation :: Salut!

Tout va bien malgré quelques imprévus. Pourrais-tu me laisser mon Nocto chez mon prof particulier? Au fait, ça te dirait une bonne bouffe au restaurant que tu m'as fait visité Jeudi prochain?

Merci

Elor

P.S. C'est 25 livres que j'ai promis pas plus. Ne te fait pas rouler, je te les rembourserais plus tard sauf si ça été lu avant.

Signer par son surnom, la dealeuse comprendra que c'est Eléonore vu qu'il n'y a qu'elle pour la surnommer de cette manière. Le post scriptum faisait tache mais peu importe, c'est Elie tout craché. Le jeudi, c'est dans 4 jours exactement, elle espère seulement avoir trouver un moyen pour débloqué la situation d'ici là.

Elle fera fondre la bougie pour la sceller. Une fois cela fait, elle sortira à la rechercher d'un môme.

"Hé petit, ça te dirais de gagner 50 livres facilement et sans danger? 25 si tu livres la lettre à la fille que je vais te dire et tu en recevras 25 autres une fois la livraison faite?" Si la lettre est ouverte, ne compte pas avoir la moindre récompense. Compris?

Trainer les rues à cette heure peut être intéressant, ne serait ce que pour voir si elle était suivi et vu les gros malabars de Vlad, ce ne devait pas trop être compliqué à s'en rendre compte. Si c'est le cas, elle s'adressera à un gamin de rue de façon discret, le bousculant, peu importe la manière. De toute façon, même si la lettre est ouverte, les informations sont trop peu précise pour vouloir dire réellement quelques choses. De toute manière vu qu'elle sortira pour manger hors du territoire de Vlad, les occasions ne devaient pas manquer. Ceci fait, elle ira finir sa journée au lit car un rendez-vous l'attendra demain matin.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

A première vue, Eléonore n'était pas suivie, à moins que Vlad ait embauché le seul de ses hommes assez discret pour ne pas être vu, mais elle doutait fortement de cela. Les soldats de Vlad étaient des mercenaires, ceux de la Scatter's Family des dealeurs, elle doutait fortement qu'un lieutenant si bourrin ait des hommes furtifs sous la main.

Après s'être assurée que personne ne la suivit, Eléonore se permit d'accoster un gamin qui traînait les rues. Ses yeux s'illuminèrent à la vue des précieuses pièces qu'il prit sans demander son reste, disparaissant en courant à travers les rues. Ce genre de gamin errant devait connaître Liberia comme sa poche... Contrairement à Eléonore.

Très vite, la tueuse comprit qu'elle s'était perdue à force de prendre les rues au hasard dans le seul but de savoir si on la suivait. Impossible pour elle de se remémoriser le trajet exact, ce qui était d'autant plus inquiétant que l'éclairage de la ville diminuait de façon considérable, annonçant la tombée de la nuit.

L'aspect dramatique de la situation s'accentua quand Eléonore devina des formes derrière elle. Cette fois-ci, elle était suivie. Les deux hommes portaient des Scorpio à leur ceintures. Le premier portait un blouson de cuir sur un T-shirt déchiré, laissant amplement voir ses énormes bras, croisés sur un torse musclé. Le second n'avait tout simplement rien en haut, sans doute préférait-il montrer ses nombreux tatouages représentant mécanoïdes délirants et autres femmes nues. L'un de ses bras était une prothèse mécanique à moitié déglingué, le canon d'un fusil sortait de celle-ci : elle n'était pas ordinaire.

- Poupée, t'as pas payé le droit de passage ! lâcha le premier lentement.

- Ici, on paie en nature ma mignonne... acheva l'autre dans un début de rire.

La rue était déserte et obscure, comme dans les films d'horreur. Eléonore venait de se rappeler qu'il était plus sûr de se promener de nuit à Immanis que de se promener tout court à Liberia. Autrement dit, se promener de nuit à Liberia avait tout de dangereux...

HJ :

Tu perds 25 crédits

Mince, à vouloir bouffer sa barquette de frites sans sel en vérifiant si elle était suivi, Elie se rendit compte un peu tardivement qu'elle s'était perdu. Et puis il y a ses lumières qui baissent d'intensité, simulant le soir qui ne l'arrangeait pas du tout. Non franchement, il devait y avoir une histoire d'économie d'énergie officieusement parce que c'est toujours là que les emmerdes arrivent.

D'ailleurs ils sont là, ils n'ont pas attendu qu'Elie rejoignent une avenue plus fréquentée pour débouler. C'était à croire que son cul ne lui attirait que des ennuis à Libéria, elle qui en était si fier d'habitude après l'avoir regarder dans un miroir.

*Merde!*

Si au début elle s'apprêta à demander combien, ne serait que pour sortir son porte-feuille et le confondre négligemment avec son Cobra, elle comprit bien vite que ces deux là n'en avaient pas particulièrement après son argent. Donc si elle fouille à sa ceinture, l'un armera pendant que l'autre aura déjà fait feu avec sa prothèse de luxe.

La prothèse, parlons-en. Mal équilibré, du matériel de seconde zone mais loin d'être identifiable tellement le matériel n'était pas au norme. Un comble pour une fille où la famille est ingénieur depuis des générations même tout laissait à croire qu'il s'agissait d'un modèle de fusil à pompe. Si l'arme pouvait péter à la face du nabot, Elie ne prendrait pas le risque de le laisser tirer pour vérifier cette hypothèse. La première chose dont elle est sûr, si ces types comptaient la violer, il ne la tuerait pas avant si elle s'enfuit. Violer un mort, c'est qu'il en fallait du Viagra. La seconde chose c'est qu'il connaissait bien les ruelles du quartier eux!

La stratégie habituelle du "je tire avant que tu tires" si cher à Eléonore ne risquait pas fonctionner ici, du moins pas pour le moment.

C'est donc en reculant de quelques pas quelques pas que la jeune fille répondit:

"Je croyais que c'était un raccourci mais je crois que je vais essayer ailleurs."

C'est donc courageusement et avec fierté qu'Elie prit les jambes à son cou, passant rapidement rapidement un détour d'une ruelle. Vu sa réaction, ces agresseurs ne risquaient pas de savoir qu'elle était armée. Par contre, Elie n'a jamais été une fortiche quand il s'agissait de marathon et elle le sait...

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Les hommes étaient évidemment préparés à la fuite de leur proie, et il ne comptait pas la laisser s'enfuir. Après tout, une fille si mignonne qu'Eléonore (et aussi stupide) qui venait s'aventurer dans les bas-quartiers en pleine nuit, ce n'était pas une occasion à rater.

Eléonore courrait du mieux qu'elle pouvait. Derrière elle, elle entendait crisser les bottes de l'un des hommes. Un seul ? Elle comprit vite son erreur quand une forme noire émana d'une ruelle en face d'elle. Un bras venait de se dresser comme par magie, elle se le prit de plein fouet, faisant un joli vol plané pour atterrir sur le sol crasseux de la ville. Eléonore était dans les vapes... C'était le bras mécanique qu'elle venait de se prendre en pleine tête. Elle qui aimait voir ces joujous de près, elle était servie.

Cependant, dans son inconscience, Elie avait entendu l'affreux bruit de métal quand elle était entrée en contact avec la prothèse. Lorsque sa vue devint moi floue, elle remarqua qu'elle avait légèrement tordu le canon déjà déglingué... Mieux valait qu'il ne l'utilise plus, mais le savait-il ? L'homme venait de la soulever, plaçant son visage édente à quelques centimètres de la bouche d'Elie.

- Alors ma mignonne ? On essaie de s'enfuir ?

Son compagnon était à moins de deux mètres derrière lui, il venait de ranger son pistolet et s'apprêtait à sortir un tout autre attirail...

HJ :

Ca faisait longtemps que ta vitalité était à 200 ! Bien, disons que tu perds 15 points, tu as une énorme bosse sur le crâne.

En fait, mis à part la bosse et le mal de crâne qu'elle allait avoir le lendemain, en se fiant aux techniques de combat habituelle d'Eléonore (c'est à dire la ruse et la couardise) la situation n'était pas si mauvaise, du moins meilleur par rapport à tout à l'heure.

Bon, il faut avouer que le coup du bras, elle comptait faire la même chose avec sa matraque mais on dirait bien que l'on l'a prise de vitesse. C'est donc en la prenant par le col avant de la plaquer contre le mur que le nabot la releva.

En voyant son copain, Elie venait visiblement de mordre à l'hameçon la ruelle qu'ils voulaient. D'ailleurs, celui-là croit vouloir déjà vendre la peau de l'ours avant de l'avoir attraper. C'est une fois sa ceinture déboucler et un peu plus près qu'Eléonore décida d'agir. Ou à moins qu'elle est enfin repérer la différence entre sa gauche et sa droite. Une prothèse pourrie, ça fait aussi mal qu'une prothèse normal quoique pour celle là, la jeune fille y a été de bon coeur.

"Alors ma mignonne ? On essaie de s'enfuir ?"

C'est un léger sourire narquois qu'Elie répondit au tac-au-tac.

"Vu ta gueule, y a de quoi."

Il serra d'avantage le cou, se préparant à coller une tarte pour remettre en place. La tarte, c'était censé être un coup de prothèse. Censé parce la tueuse avait sorti son fidèle joujou de sa manche discrètement et sans trop de problème vu la situation. Qu'est ce qu'elle ferait sans lui...

Clic

Quel est l'une des différences entre un pistolet et un révolver? L'un, il n'y a pas besoin de l'armer, juste le cran de sécurité à retiré (c'est mieux sans). C'est que se retrouver avec un Thorn sous la gorge, aussi pourri soit-il, avait tendance à en refroidir plus d'un.

La balle ne mit pas longtemps à rentrer sous le cou avant de ressortir par le crâne, une façon de mourir proche de celle d'un certain Humfaz. A une telle distance inutile d'applaudir un tel exploit...

L'autre empoigna rapidement son arme, avec un pantalon déserrer, aucune manœuvre de repli possible. Quand à Elie, si elle lâcha rapidement son Thorn pour attraper son Cobra derrière son jean, c'est le nabot qu'elle attrapa par le col. Au moins, la tueuse avait son bouclier.

Son adversaire tira à deux reprises avant de tomber en arrière en voyant Elie s'approcher de cinquante centimètres en tenant son copain. Et bien sûr, vouloir violer une sauvage qui sait manier des armes n'étaient pas vraiment ce qu'il avait prévu. Il se prit une balle dans la cuisse et une autre à l'épaule droite, où il tenait son Scorpio. Le travail fait, elle lâcha le corps comme si il n'était rien d'autre qu'un déchet avant de constater que sa chemise était recouverte de sang.

"Putain, vous faites chiés! Ma chemise et mon sous-tif viennent tout droit d'Immanis!"

Bon, ils ont tenté de la violer, ils ont échouer mais là y a plus important: ces fringues sont bons à jeter... Visant de nouveau l'homme, elle lui tira une troisième balle dans la même cuisse. Ce dernier hurla, ce qui semblait tout à fait compréhensible.

BAM!

"Je sais que me faire prendre dans une ruelle sordide fait parti de mes phantasmes mais avec vos gueules d'ahuris, il faut quand même pas abuser! Bon, il est où mon Thorn? Beurk... Je suis bonne pour le démonter ce soir..."

BAM!

Après avoir ramasser son arme dans ce qu'Elie préféra identifié comme de la boue, elle lui tira une autre balle dans l'épaule. Qu'Elie soit une tache n'est pas une nouveauté en soi, qu'elle est des goûts sexuelles douteux non plus MAIS il fallait que ces partenaires soient mignons. En fait, ce soir deux hommes allaient mourir à cause d'un délit de sale gueule...

"Et maintenant c'est qui va me rembourser ce merdier?!? Je suis sûr que vous n'avez pas un sou..."

Regardant sa victime, elle venait de tout simplement clamser au début peu après sa troisième balle, laissant Eléonore faire son monologue tout seule, comme un imbécile.

Ce soir, Elie venait de gagner deux Scorpio qui ne valait pas grand chose contre un soutien gorge et une chemise haute couture venant des Cieux. Tu parles d'une affaire!

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Le sang des deux hommes étaient venu se mêler à la boue de cette ruelle déjà dégueulasse, ce qui n'empêcha pas à Eléonore de fouiller à même les cadavres pour découvrir une bourse pleine de pièces plus ou moins grandes. Elle ne prit pas le temps de tout compter, et sortit de la ruelle couverte de sang et de boue.

Errant à travers les rues désertes, elle finit par retrouver son nouvel appartement où elle entra dans traîner plus. Décidément, la milice de Liberia était bien moins présente que la police d'Immanis, ce qui n'allait pas déplaire à Elie... Quoique si des miliciens l'avaient sorti de ce faux pas, les deux lascars seraient peut-être en prison à l'heure qu'il est, et non pas gisant dans la merde, les entrailles dévorées par on ne sait quelles vermine hantant cette ville.

La tueuse s'endormit sans plus de mal. Elle en avait déjà tué des tas, un de plus, un de moins... La jeune fille avait décidément bien changé depuis qu'elle n'était plus une minable serveuse dans un bar de la surface.

- On se réveille !

Eléonore bondit hors du lit, se ruant instinctivement sur l'endroit où elle croyait avoir posé l'un des Scorpios ramassés la veille. Rien !

- C'est ça que tu cherches peut-être ?

L'inconnu confortablement installé sur l'une de ses chaises pointait vers elle l'un des Scorpio. Il fit mine de tirer, soufflant un "boum" d'un air amusé. Un élégant moyen de Vlad pour montrer à sa nouvelle employée qu'il pouvait la descendre quand il le voulait... Mais dans tout les cas, cet homme n'était pas là pour la tuer.

Un peu calmé de ce réveil brutal, Elie prit le temps d'étudier l'inconnu. Il s'agissait visiblement d'un truand, ou tout du moins avait-il la tête de l'emploi, quoi qu'il soit indéniablement mignon. Une trentaine d'années, longs cheveux noirs coiffés en queue de cheval, barbe naissante, sourire mauvais, quelques fines cicatrices sur le visage qui ne diminuaient pas son charme. Son bras gauche était une prothèse mécanique assez imposante, qu'Eléonore reconnut immédiatement comme un vieux modèle de bras mécanique à mitrailleuse intégrée, qui avait toujours été interdit à Immanis.

A en croire quelques ajouts au niveau du "biceps", la prothèse avait été modifiée de manière à la rendre plus puissante : cet homme devait être capable de déplacer des montagnes avec ce joujou.

- Je suis Blake, ton nouveau meilleur ami !

Il jeta trois photos à Eléonore. Derrière chacune était inscrit un nom, une adresse et une "zone de fréquentation".

- Eux, c'est tes nouveaux meilleurs ennemis. Des dealers d'Audren.

HJ :

Tu gagnes deux Scorpio et 200 livres

Décidément, ce Blacke la prenait pour une abrutie finie en faisant de l'humour que même Eléonore ne pourrait pas rire, peu importe si elle se force.

"Encore un coup comme ça et je pose un verrou derrière la porte."

C'est qu'il avait beau avoir les clefs, si c'est un verrou qui se ferme de l'intérieur, il aura l'air fin avec ce trousseau. Il y avait toujours l'option du "défonçage de porte" mais au moins Eléonore sera réveiller, peu importe si parfois elle a le sommeil lourd.

Elle jeta un œil rapidement les informations derrière les photos avant de regarder les têtes qu'ils avaient, puis les posa. Elle avait tout ce qui fallait, restait à connaitre un moyen de les approcher sans avoir toute la bande à Audren aux fesses.

"Et j'imagine que je peux te poser des questions? Où est ce que je peux me fournir du matériel comme des teintures, perruque quelques parts en ville? C'est que ça serait embêtant de voir la bande à Vlad débouler dans le quartier... Je me doute que Vlad m'oublierai à ce moment là mais déjà qu'il ne peut pas supporter de voir deux hommes à Audren débouler dans son bar, je te laisse imaginer la suite."

A Immanis, c'était galère pour en trouver. A Libéria, Elie sentait qu'elle avait l'embarras du choix. La seconde question, il y avait peu de chance que Black lui réponde. En effet, c'était en rapport avec la planque et le lieu où les dealers pouvaient se fournir. Après tout, elle pouvait jouer la fautive vu qu'elle n'était pas censé connaitre le fonctionnement de la Scatter's Familly.

"Où est ce que ces dealers se fournissent exactement? Leurs fournisseurs en quelques sortes. J'imagine que c'est Andrew lui même mais si je peux savoir si il y a des exceptions à la règle mais si je peux faire un tir groupé je ne dirais pas non."

Bien sûr, ce n'était pas terminer. Eléonore, contrairement à sa ville natale, ne connaissait pas très bien Libéria. Des informations sur les localisations n'étaient pas de refus mais attendons ce qu'il a déjà à dire.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Blake avait posé l'arme qu'il tenait et s'était levé. Il tenait à la main un verre de lait sans doute trouvé dans le frigo d'Eléonore. C'était assez comique de voir un mercenaire armé consommer du calcium. L'homme écouta les questions de son hôte sans réelle attention, comme s'il s'en moquait un peu. Il leva d'ailleurs les épaules d'un air négligeant.

- Je dois juste te filer ces photos et t'épauler s'il le faut ! Je suis pas "Blaky les bons tuyaux" ! Pour ce qui est teinture, je vois mal où tu pourrais trouver ça... Tu peux toujours chercher dans un magasin de recel des objets d'Immanis, mais c'est pas dans les Vieux Quartiers que tu va trouver ça ! Idem pour les perruques : c'est pas mardi gras très souvent dans la ville... Un conseil : achète des lunettes et un bon chapeau si tu veux pas qu'on te reconnaisse : ça suffira !

L'homme termina son verre et le posa sur le meuble le plus proche, étirant ses bras dans un large bâillement. La prothèse émis un cliquetis métallique peu rassurant.

- Pour ce qui est du fournisseur, c'est Audren. Ils se rendent chaque matin dans son bar : "le soleil levant", et récupèrent de quoi vendre pour la journée. Quand au tir groupé : je te le déconseille ! Tu peux toujours les suivre à partir du Soleil levant, mais y débouler arme au poing, ça te vaudra une mort assurée !

Blake semblait véritablement las d'être ici, comme si la gâchette lui démangeait.

Elle répondit rapidement à sa première réponse. Un chapeau... Certes on ne la reconnaitrait pas mais elle attirerait l'intention à une dizaine de mètres. Non, ce n'est pas de cette méthode là qu'il faut fonctionner, surtout face à un gang qui tire avant de réfléchir. D'ailleurs, c'est le seul point commun qu'à Eléonore avec ces truands.

"Pour que l'on me regarde là où je me pointe? De toues façon, je compte seulement commencer ce travail demain. Aujourd'hui, je me fournis et je repère les lieux. D'ailleurs si tu es là, c'est que le gang d'Audren ne te connais pas, j'ai besoin d'une visite guidée de la ville."

Après avoir enfiler sa veste pour se couvrir, Eléonore se dirigea vers le stock pour l'examiner une seconde fois. Non pas qu'elle ne le connaisse pas par coeur, rien ici ne lui convenait. Tout ce qu'elle prit, c'est un de ses couteaux Claw avant de mettre carrément le Venom à la place de son Cobra. Elle n'a plus besoin de jouer la carte de la discrétion vu que maintenant elle n'est plus serveuse. Et depuis le temps qu'elle rêve d'utiliser un tel joujou!

"Vu les armes qu'il y a ici, je devine facilement les méthodes raffinées de Vlad. c'est sympa, j'ai l'embarras du choix mais ce n'est pas avec ce genre de matos que je peux être discrète."

En fait, avant même d'avoir mis les pieds dans le quartier d'Audren, Elie avait déjà sa petite idée comment se débarrasser de ses trois cibles. Tuer la première ne sera pas trop compliqué, il suffisait de faire passer cela pour un deal qui s'est même déroulé pour ne pas trop éveiller les soupçons. Bien sûr, Audren risque de se renseigner sur ce qui est réellement passé mais ce n'est pas en quelques jours face à quelqu'un qui s'y connait assez bien en déguisement qu'il trouvera quelques choses de valable.

Mais c'est au deuxième dealer que tout va se gâter, Audren sera sur le pied de guerre et serait même capable de faire une traque sans réellement connaitre sa cible. En gros, Eléonore devra éliminer la deuxième et troisième cible le jour même avant que l'un des deux ne se pointent le lendemain pour faire un rapport et ne se rendent compte qu'il manque encore quelqu'un d'autre. C'est pour cette raison qu'il lui faut de la préparation.

"Désolé mais aujourd'hui tu vas quand même prendre le rôle de "Blacky les bons tuyaux". A Immanis c'est déjà galère à trouver de la teinture mais je crois avoir ma petite idée sur la manière de m'en fournir."

Après s'être habillé à la salle de bain, elle sortit avec Black.

"Si tu commençait à m'emmener vers ces adresses et ses lieux de fréquentions? Pas de prise de risque et crois-moi, tu auras l'occasion de t'amuser avec ta prothèse."

Répertorié les dealers les plus vulnérables dans la rue et ceux où leurs appartements sont les plus faciles d'accès pouvaient être instructifs.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Blacky avançait les mains dans les poches, ce qui faisait une énorme bosse du côté de sa prothèse où sa main était plus proéminente. Il semblait rééllement las. Pour autant, sa compagnie n'était pas désagréable, car tous s'écartaient légèrement devant son inquiétante carrure, en partie favorisée par la taille de sa prothèse.

L'homme se tourna vers Elié d'un air négligent, il la saisit soudainement par l'épaule.

- Ça fera moins suspect comme ça, j'aime pas passer pour un garde du corps !

Il fit mine de lui envoyer un bisou, parfait dans le rôle de l'amoureux transi.

- Et à part ça poulette, comment t'as fini par t'encanailler avec un mec comme Vlad ? Personnellement, je suis en Free lance ! On est des vieux potes de parcours... Mais je peux pas le saquer ce vieux !

Blake aiguilla la tueuse jusqu'au secteur d'Audren, à peine plus loin que le Schrapnel. Il fallait moins d'une demi-heure pour aller de l'appartement d'Elie à ici. Un petit marché se dressait là, rempli d'une foule parfois inquiétante. Blake désigna discrètement un immeuble plutôt discret, au fond d'une ruelle. Un tag indiquait "le soleil levant" au fond de cet endroit.

- C'est le repaire d'Audren... Tu vois ces mecs avec des longs manteaux gris... Ce sont des dealers, il y en a un peu partout autour du bar... Ça t'inspire ?

Black est flou, il dit qu'il ne peut pas saquer Vlad et pourtant c'est des vieux potes. C'était contradictoire même si Eléonore voyait où il voulait en venir. Mais rien ne ne disait à la jeune fille que c'était la vérité mais peu importe, la mission d'Eléonore ne le regardait pas. C'est qu'après ces aventures avec Solo, c'est la moindre des choses de ne pas accorder sa confiance à n'importe qui. D'ailleurs sa réponse fut tout aussi flou.

"Moi? C'est simple, j'étais serveuse dans son bar miteux mais selon lui je suis trop maligne pour garder ma place alors il m'a virer. La suite tu la connais."

De toute façon, elle ne comptait ne pas au courant qui que ce soit, inutile d'y réfléchir plus longtemps...

La seule chose qu'elle retiendra en arrivant jusqu'au domaine d'Audren, c'est que tout le monde s'écarte. Marrant pour un quartier de dur. Plus sérieusement, ce marché était un bon endroit pour se mêler à la foule. Si elle devait suivre un de ses dealers, Eléonore y parviendrait sans rencontrer la moindre difficulté.

Faisant face au bar d'Audren, Eléonore ne prit même pas la peine d'y pénétrer. Pourquoi? Cela serait une pure perte de temps selon elle et si jamais elle y entre, peu importe la raison, elle ne pourra pas y retourner le lendemain sans que l'on se pose la moindre question. Si elle veut garder un œil sur les dealers et les suivre, il lui suffisait de se faire passer pour une dealeuse ou une consommatrice. Du moment qu'elle vend hors du territoire d'Audren, ce qu'elle pouvait faire avec ne le regardait pas.

"Hmm... Inutile de perdre notre temps là dedans. Si on y rentre aujourd'hui, on ne pourra plus y retourner le lendemain sans éveiller le moindre soupçons. Je vois leur lieu de fréquentation et voir si ils sont lève tôt. Ah oui! Et éventuellement là où ils habitent."

Quel est la différence entre un dealer et un mec lambda? Mettre le réveil tôt, le dealer ne connait. De toute façon, l'heure où il sonne, c'est à ce moment là qu'il commence réellement à dormir. Si il yen a un qui est intouchable dans les rues, elle et Black doivent pouvoir le coincer quand il rentrera chez lui.

"Tiens, tu pourrais me dire le nom des drogues aphrodisiaques et les barrettes des prix? C'est toujours intéressant de connaitre ça."

Ce n'est pas l'un des trips d'Elie mais au moins elle aura de quoi dire si jamais elle tombe sur l'un des trois dealers. Une variante de l'extasy est parfait vu sa dégaine, surtout qu'elle n'a pas une tête à se piquer.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Le couple quitta bien vite la zone, Blake marchant quelques minutes pour montrer le premier appartement à sa nouvelle amie. Le premier dealer vivait dans un réel taudis, pour ne pas dire une cabane en tôle, en plein milieu d'un quartier qui semblait mort. A peine quelques mendiants peuplaient la zone, tels des spectres.

L'homme de Vlad expliqua que les dealers fréquentaient l'ensemble de la zone attribuée à Audren selon leurs envies. Marchant dix minutes de plus, il montra un second appartement, dans un quartier nettement plus populaire. Le second dealer vivait au dessus d'un marchand de fourrure.

- Aphrodisiaques ? T'as pas besoin de ça poupée ! plaisanta Blake en entendant l'étrange question de la jeune fille.

- Ce genre de drogue est loin d'être le plus apprécié par ici, mais il y en a quelques unes... L'orgasmine par exemple, dans les 60 livres la pilule, tu ressens un orgasme d'un quart d'heure ! Si tu veux mon avis, c'est plus de la torture que du plaisir, mais chacun son trip ! Pour 40 livre le sachet, t'as du Maniac, une poudre à sniffer qui augmente toutes tes sensations. Si tu gémis déjà quand on te caresse le bras, imagine ce que ça fait quand on caresse autre part ! Pour 50 livres le flacon, ils auront peut-être de la Joy Feeling, un liquide à sniffer qui te donne envie de baiser !

Finalement, Blake montra le dernier appartement, non loin du second, dans une zone tout aussi fréquentée...

Oh que si elle avait besoin de ça! Ne serait ce qu'après avoir entendu la définition du Maniac. Pas pour elle bien entendu mais cette drogue pouvait être une réel torture si jamais elle devait faire parler l'un de ses dealers rapidement. Eléonore ne raffole pas de la torture, c'est un fait mais pas besoin de réel connaissance sur l'anatomie humaine pour faire hurler de douleur quelqu'un qui a sniffer cette merde.

Si le drogué jouit rien qu'en lui caressant le bras, qu'est ce que cela doit donner à la moindre coupure? A bien y réfléchir, la première est plus humaine que cette dernière mais tout dépend de son utilisation.

A bien y réfléchir, Black venait de lui fournir une information en or sans qu'il ne le sache. Il restait plus qu'à trouver lequel des trois dealers en savait le plus sur ce sujet et trouver un moyen de les coincer dans un coin.

Il ne restait plus qu'à trouver un moyen pour s'approcher de trois dealers. Celui qui vivait dans les taudis devaient être un consommateur en plus d'être un dealer sinon il ne vivrait pas dans la misère. A-t-il les renseignements qu'il faut à Eléonore. Elle en doutait fort malgré que cette cible soit facilement tuable chez elle. C'est la seule personne qu'elle peut atteindre et la faire parler sans qu'elle ait Black sur le dos. Car Black participer à un interrogatoire où le sujet est l'éventuelle localisation du laboratoire devient maintenant un danger.

La seconde vit au dessus de ses moyens. A-t-il de la famille? Si ce n'est pas le cas vu l'habitat c'est un adepte des filles faciles qui sont impressionnables à moins qu'il n'ait déjà une poule de luxe. D'ailleurs Elie regarda une deuxième fois sa photo. Ce genre de type est facilement reconnaissable, ce genre de détail se porte sur le visage. Ce détail est peu être primordiale car en se débrouillant bien, Eléonore peut même se faire ouvrir la porte.
Le lieu est populaire et surtout chic, il est donc sécurisé aussi bien par les hommes d'Audren que par la milice de Libéria. Il devient donc un problème.

"Dit voir? Ta prothèse, elle supporte combien de kilos de pression? Vu le modèle, je suis sûr qu'elle écrase un crâne contre un mur facilement."

Pas vraiment son utilité, Vlad dans sa grande bonté et surtout dans son ânerie infinie venait de lui fournir un Freelancer adepte du bourrinage. Une prothèse avec une mitrailleuse intégré c'était tout sauf discret.

Le troisième était un peu le même genre que le premier mais pouvait être classer comme "citoyen modeste". Niveau de sécurité un peu moins élevé. Famille? Peu être, voir surement. C'est celui qui a le plus de chance d'avoir une vie banale malgré une vie de dealer. A bien y réfléchir c'est peu être lui le plus difficilement tuable.

Mais assez réfléchi pour aujourd'hui, les deux dernières cibles, Elie ne se base que sur des suppositions et divers théories. N'allait-elle quand même pas rallonger sa surveillante d'une journée? Certes, elle avait un mois devant elle, sa couverture un peu moins mais elle était tout de même assez limité dans le temps, surtout après que Vlad en est fait sa tueuse à gage.

"Au fait, tout ce petit monde a-t-il de la famille. Femme, enfant? La première semble être un junkie qui vend pour subvenir à ses besoins. La seconde je ne sais pas trop, il semble avoir la folie des grandeurs mais la troisième semble être un mec plutôt banal. Je ne sais pas, j'hésite à prolonger la surveillance d'une journée pour en savoir plus sur ces petits détails là..."

Direction la place d'Immanisius l'Ancien. La visite avec Cristale ne s'est enfin de compte pas révéler inutile et pourtant la première boutique qu'elle visitera est celle des habits. Il lui fallait plusieurs habits, du traditionnel a celui de prostituée car elle risquait de jouer dans les jours à venir la junkie en manque qui ferait tout pour avoir sa dose, quitte à tapiner sur le territoire d'Audren.

*J'imagine qu'il ne prend pas ce genre de frais en compte Vlad...*

En général, les nouvelles il faut éviter de leur casse pas la gueule, c'est qu'il vaut mieux éviter de les abimer avant qu'on leur propose de les recruter (l'inverse serait un peu bête en effet). Si le dealer prend son boulot à coeur, c'est logique qu'il réagisse de cette façon. S'acheter une longue veste allant jusqu'aux chevilles devraient suffire à rester discrète tant qu'elle ne joue pas son rôles. D'ailleurs, avec Black à côté, le vendeur risque de croire qu'il cherche à prostituer sa petite amie... Mais bon, Elie n'a que faire de ce genre de pensée.

En faisant ses achats, elle en profitera pour poser la question qui lui démangeait. Où se fournir des teintures? Car ce magasin passe bien par un fournisseur pour teindre les vêtements et connaitre ce fournisseur fait parti des objectifs d'Eléonore.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Il semblait presque impossible de trouver une quelconque teinture dans la ville, Eléonore allait devoir se résigner à abandonner cette idée ou à écumer les échoppes de Liberia dans l'espoir de trouver quelque chose. Dans tout les cas, Blake semblait de moins en moins motivé à l'aider, il avait d'ailleurs cessé tout effort pour se contenter de bailler de temps à autre.

- Écraser un crâne contre un mur ? Pourquoi faire ? Ma prothèse écrase un crâne sans l'aide d'un mur !

Cette phrase prononcée, il s'amusa un moment à faire bouger ses doigts mécaniques avec un regard d'enfant, puis il reprit sa marche ennuyée.

- Tu sais quoi gamine ? Je suis pas un profiler ni un inspecteur. Tout ce que je sais, c'est que Vlad veut voir ces gars morts. Non ! Mieux encore : il veut faire chier Audren ! Autrement dit, il s'en fout de ces gars en eux-même, ce sont juste des sous-fifres. Bref, j'en sais pas plus que toi à leur sujet.

C'est alors qu'Eléonore décida de commencer ses courses, ce qui acheva le peu de motivation du mercenaire. Blake disparut rapidement, annonçant à Eléonore qu'elle le retrouverait quand il le déciderait, soit peut être jamais. C'est donc seule qu'elle rechercha de nouveaux vêtements.

Le vendeur ne l'aida pas au sujet des teintures, lui qui ne confectionnait même pas sa propre marchandise. Une fois de plus, elle ne savait où chercher.

HJ :

Chaque tenue te coûte 30 livres, je te laisse choisir combien tu en prends et quelles sont elles...

Un adepte de l'action, normal qu'il trouve la tueuse d'un ennui mortel. Pourtant reine de l'improviste, elle a cette tendance à être assez perfectionniste quand elle réfléchit à un plan même si elle peut se reprocher d'être sacrement culotté quand elle passe à l'action. Bon, si il n'y a pas de teintures, elle peut toujours changer de coiffure et son intuition lui dit qu'elle risque de repasser a la mode des couettes. Ben quoi? Des couettes c'est mignons!

C'est donc trois achats qu'elle fera. Deux tenues on ne peut plus banales et en somme assez discret, jeans, t-shirt noirs ou gris mais surtout la longue veste à la Matrix et pourquoi pas la paire de lunettes qui vont avec. D'accord, elle avait toujours ses lentilles sur elle, un must dans ce bled de bouseux même si Eléonore se doute bien que des hommes comme des mercenaires et des dealers n'iront pas jusqu'à vérifier ce genre de détails contrairement aux forces de l'ordre d'Immanis.

La dernière tenue sera mini-jupe et haut moulant, parfait pour passer pour une trainée. Le pire, c'est que ce genre d'habits ne servira qu'une fois, même Eléonore trouvait cela trop vulgaire à son goût.

En fait, tout ce qu'elle demandait de Blake c'est qu'il soit présent le jour du deuxième et troisième meurtre, sachant qu'elle ne pouvait pas être à deux endroits différents pour localiser l'endroit des dealers. Il risque de se repointer chez elle d'ici deux jours quand elle aura terminer sa petite enquête. C'est toujours elle qui se tape le boulot pénible comme les filatures et l'espionnage.

En fait, qu'il parte l'arrangeait bien, elle devait retrouver qui était assez débrouillard quand il s'agissait de contrebande. C'est qu'il devait trainer dans les affaires, le jeu c'est bien mais c'est rarement rentable, surtout venant de lui. Bien entendu, elle parlait de son oncle Franck qui devait moisir quelques parts dans un trou perdu en ville. Quand Elie avait une idée en tête, c'était difficile qu'elle change d'avis, elle voulait ses teintures et par pot si possible...

*Veux quand même ma teinture moi... Et après j'irais voir les prix des silencieux. Blake a loupé le meilleur...*

Et puis elle n'était pas loin d'un magasin de voyance. Cristale lui avait parler de cette vieille sorcière complètement "zarbi" qui faisait malgré tout des miracles. Il suffisait de voir si tout cela n'était que des foutaises. Bon, la voyante, ce n'était pas pour ces teintures sinon elle risquait de la regarder en deux, sauf si la vioque s'amuse à se teindre les cheveux en rouge. C'était pour revoir son tonton adoré et surtout voir si il était autant fauché que d'habitude.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Eléonore s'était souvenue de la mystérieuse "méduse" dont lui avait parlé Cristale. La tueuse reconnaissait très bien les vieux quartiers presque déserts par lesquelles elles étaient passées toutes les deux, lorsqu'elles avaient malencontreusement dû tuer un ou deux loubards.

C'est sans peine qu'Elie reconnut la sombre vitrine de la méduse et ses bocaux remplis d'animaux conservés dans du formol. Le Vaudou et le spiritisme n'étaient pas sa tasse de thé, mais elle n'avait rien trouvé de mieux pour retrouver son vieil oncle. Après tout, Liberia ne tenait pas vraiment un registre de l'immigration, et encore moins un carnet de recensement.

C'est avec un léger frisson qu'Eléonore poussa la vieille porte vitrée de l'échoppe, faisant au passage tinter une sorte d'assemblages d'ossements et de cloches. Des tas de confections semblables, des attrapeurs de rêves, pendaient du plafond. Au fond de cette pièce inquiétante se dressait une sorte de comptoir, devant une porte close.

Elie manqua de sursauter en voyant se mouvoir ce qu'elle avait pris pour un mannequin. Il s'agissait en réalité d'un homme dont le visage était intégralement caché par une large capuche. Sans un mot, l'homme lui désigna la porte qu'il ouvrit. Il s'y engouffra silencieusement. Le message était clair, elle emboita rapidement le pas.

L'arrière salle était tout aussi inquiétante, de multiples rideaux mangés par les rimes pendaient du plafond, rendant l'atmosphère lourde et obscure. Se faufilant entre les tissus, la tueuse parvint à rejoindre une très vieille et grosse dame allongée sur un sofa. Le valet était en train de lui susurrer quelque chose à l'oreille, il disparut ensuite par là où il était venu. Eléonore resta un moment debout, face à l'étrange femme.

La méduse était plutôt enrobée, ce que sa position décontracté ne cachait nullement, étalant de larges monceaux de chair grasse. Très vieille, la dame portait une sorte de voile noir surmonté d'une coiffe faite d'ossements, le tout pour cacher une peau ravagée par le temps. Le reste de sa tenue était d'un noir envoutant. La vieille dame tendit un doigt crochu vers son invitée, désignant le tapis grisâtre qui se trouvait face au sofa.

- Viens Eléonore, viens... Assieds toi.

La voix de la vieille dame était aussi envoutante qu'inquiétante, et Eléonore ne se souvenait pas de lui avoir révélé son prénom.

- Tu recherches une personne n'est-ce pas ? Comme il es difficile de trouver quelqu'un... Même dans un monde aussi clos que le nôtre. Que voudrais-tu réellement Eléonore ? Voir ton oncle n'est ce pas ? Et que m'offrirais tu en échange ?

La dame jetait un regard plein de convoitise sur la jeune fille. Elie put alors remarquer que l'un des yeux de la méduse était empli de blanc alors que l'autre était d'un noir intense. Il s'agissait d'une borgne...

Y a un truc quelques parts... Où sont les caméras cachées? Non visiblement les caméras coutaient trop cher et c'est un vieux tapis tout sale qui semblait être la chose la plus luxueuse ici ou à moins que cela ne soit la vieille. Bon, les estimations des antiquités n'a jamais été la grande spécialité d'Eléonore et de toute façon la question n'était pas là.

Elie se commença à se baser sur la théorie que le valet venait de lui renseigner sur son identité à l'instant mais elle laissa tomber cette idée. La tueuse n'a pas rattraper le quota de mort qu'elle a fait à Immanis, du moins pas encore parce que les prochains jours, il risque d'y avoir deux morts de plus sur sa liste que beaucoup de monde pourrait juger comme plutôt longue pour quelqu'un qui fréquente le milieu depuis pas si longtemps.

Si cette voyante est aussi voyante que l'on le dit (la bonne blague...), ce qu'elle devait voir était surement une partie de jambe en l'air entre deux meurtres.

Bref! En y réfléchissant bien, Eléonore commençait à se demander si elle n'avait pas fait une grosse gaffe en mettant les pieds ici.

La Méduse ne manque pas d'humour et pourtant Elie n'est pas voyante, ce qu'elle voulait c'était de l'argent ou peu être des informations sur les dernières tendances de la surface et quelques secrets de maquillage pas trop vulgaire mais ces deux hypothèses, la jeune fille n'y croyait guère. En gros, elle allait passer à table.

La jeune fille fit mine de réfléchir à la question. Inutile de réfléchir en temps normal mais la "Elie attitude Powa!", c'est un art qui se respecte. Au moins, l'avoir comme cliente on ne s'ennuie pas.

"Hmm... De l'argent? Vous devez vous doutez que la voyance ce n'est pas trop ma tasse de thé mais bon, j'imagine que la boutique ne rembourse pas si le client n'est pas satisfait."

Raquer... Elie par du principe que du moment que le service est nickel, tout travail mérite salaire quitte à payer un peu plus cher. Une des rares habitudes qu'elle a garder d'Immanis. Ici à Libéria tout se marchande, même la bouteille d'eau minérale alors qu'il y a de fortes chances qu'elle vienne de la cuvette des toilettes du magasin. La seule chose où on sait d'où ça provient, c'est la cruche de vin: ça vient nécessairement d'un pied de vigne même si rien ne prouve que le vin n'est pas coupé avec ladite eau...

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

Le rire sinistre et lent de la vieille dame résonna dans la pièce alors qu'elle fouillait dans une jarre à proximité d'elle de sa main grasse. Elle en ressortit une poignée de pièce de bronze qu'elle jeta aux pieds d'Eléonore d'un air dédaigneux.

- Eh, eh, eh ! De l'argent... Quelque chose de si banal ! Tout le monde a de l'argent, tout le monde veut de l'argent... Non, non, je mérite autre chose. Ce sont des informations que tu veux ? Tu dois donc me donner des informations, cela paraît logique.

La méduse quitta sa position allongée pour s'asseoir sur son sofa dans un rebond de graisse. Elle avança sa main griffue vers le visage d'Eléonore. Derrière la méduse, Eléonore surprit un rapide mouvement, c'était un autre de ses valets vêtus de noir.

- Tu dois bien savoir des choses intéressantes Eléonore... N'est-ce pas ?

En fait, elle voulait une sorte d'échange équivalent, les informations ici ayant bien plus de valeur que de simples pièces en métal. Eléonore regarda d'un air niais les quelques pièces à ses pieds avant de revenir à la méduse. Pas question de les ramasser sinon c'est sa fierté qui en prendrait un sacré coup.

Des informations... Pourquoi pas mais encore fallait-il savoir quoi raconter exactement. Le Triumvera? L'information circulera un jour ou l'autre mais c'est encore bien trop tôt pour ne serait ce qu'en faire des allusions. Surtout que niveau allusion, la Méduse doit être habitué à les renifler à des kilomètres.

Donnons plutôt des nouvelles d'Immanis et de son changement de criminalité. Après tout, elle était dealeuse (passage qu'elle aimerait beaucoup oublier) et serveuse.

"Je ne connais pas grand choses de Libéria sinon je ne serais pas là à demander des nouvelles d'un oncle qui adore se faire plumer au jeu. Mais j'ai quelques informations sur Immanis."

La méduse s'installa encore un peu plus confortablement dans le fauteuil, croisant les doigts.

"Je t'écoute mon enfant."

En fait, la réunion ressemblait plus à un rendez-vous chez un psychiatre avec un client qu'une voyante. Non pas qu'Elie en ait besoin mais bon... Eléonore se contenta de parler d'une fille qu'elle connaissait alors qu'il s'agissait tout simplement d'elle. Et pourtant elle sait que la Méduse est suffisamment futé pour savoir que c'est d'elle qu'il s'agissait.

"A Immanis, je connais une fille qui a eu une petite mésaventure et qui se retrouvait souvent au mauvais endroit au mauvais moment. D'abord foutu dehors par sa belle-mère, elle a dormi chez un parent qui avait tendance à être un aimant à connerie. Ça tient de famille ça... Bon, j'imagine que ce n'est pas ça qui vous intéresse?"

Elle réfléchit quelques instants.

"Elle fréquentait un mec mignon bien qu'un peu froid, qui ne manquait de rien et en plus c'est un super bon-euh bref, le mec qui aurait pu être parfait sauf qu'elle ignorait qu'il s'agissait d'un fils d'Immanisius. Comme quoi personne n'est parfait... Akon Solo qu'il s'appelait. Ayant pour habitude de fourrer son nez là où il ne faut pas, elle a appris qu'il s'agissait de l'un des responsables des récentes descentes dans le milieu de la criminalité. Rien de bien dangereux jusque là mais la suite pouvait nuire gravement à la santé. Elle a appris qu'il travaillait main dans la main avec les nobles des Cieux pour remodeler la criminalité à leur image. Inutile de dire que les jours heureux mais monotones qu'elle a passé à Immanis étaient terminer. On lui a coller un meurtre sur le dos et depuis elle joue les planqués."

Jolie histoire même si on n'a l'impression que l'héroïne en question est un peu taché sur les bords en plus de posséder un super pouvoir digne d'un héros d'un vieux Marvel: Aimant à connerie. Il y a peu de chance que la Méduse pose des questions et de toute façon Eléonore ne pourra pas l'aider d'avantage, elle n'en sait pas plus. LA vieille avait un nom et la nouvelle origine de la criminalité d'Immanis. Cela voulait dire que la plupart des faussaires, revendeur d'arme sont maintenant sous contrôle d'hommes politiques et tout cela dans le dos des forces de l'ordre. Elie connaissait la valeur de cette information.

Pendant que la ~~psy~~ voyante enregistrait les informations donnés, Eléonore la coupa de sa réflexion après avoir ramasser une pièce avant de la jeter par terre. Ici, il y avait plus intéressant que l'argent.

"Et j'imagine que cette information vaut plus qu'un simple joueur de Poker? Une mine d'or pour tout ceux qui aimerait infiltrer Immanis. Et vous l'avez dit vous même, un échange se doit d'être équivalent. Bien plus qu'un oncle où il me suffirait de me mêler dans le milieu du jeu."

Elle croisa les mains, cachant un petit sourire. Même si rien n'obligeait la Méduse à faire attention à sa demande, il était tout à fait normal qu'elle demande un peu plus qu'une information banale comme où pouvait se trouvait son oncle. Après tout, la voyante n'avait encore donné aucune information. Elle pouvait très bien changer sa demande.

"Il y a aussi autre chose bien plus difficile à trouver en ville. Il y a plusieurs personnes à qui j'aimerais arracher un secret. Hors, j'aimerais bien connaitre ces personnes pour avoir réponse à ma question et le moyen de les convaincre de me le livrer. J'imagine que c'est dans vos compétences."

Il ne s'agissait rien d'autres que des trois dealers, où à la rigueur de Vlad et Gunther. Si cette voyante croyait au début contrôler la conversation, le ton employer par Elie et le changement de sujet changent soudain la donne. C'est un peu comme le Poker ça...

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

L'obscurité, combinée aux regards inquiétants de la méduse, n'avait rien pour rassurer. Au fur et à mesure, Elie décelait des ombres évoluant derrière la vieille dame, mais aussi tout autour des deux femmes, comme des créatures se mouvant lentement dans l'espoir de trouver une proie.

Une ombre -dont Elie était sûre qu'elle n'était pas issue de son imagination- s'était placé quelques centimètres à peine de la méduse, avançant son visage encapuchonné jusqu'à la large oreille de la voyante. Eléonore perçut distinctement un chuchotement, mais elle ne reconnut aucun mot. Un langage mystique ? Impossible à dire...

L'ombre disparut bien vite. Cristale avait parlé des inquiétants valets de la voyante, mais ci tout cela cachait quelque chose de dangereux, la dealeuse aurait sans doute prévenu son ami.

Le silence fut de nouveau brisé par un rire discret de la grosse dame.

- Tes informations sont intéressantes... Les nouvelles d'Immanis ne me parviennent que trop rarement. Je pense que tu mérites ta réponse, plus un petit extra...

Le mot "extra" avait sonné comme une menace à peine voilée dans la bouche de la femme, elle l'avait d'ailleurs prononcé avec un léger sourire.

- Ton oncle adoré vit non loin d'ici... Ce qui n'est pas difficile à savoir étant donné l'état de ses finances. Il travaille dans le quartier des Dépeceurs, le vieux Jack a accepté de l'héberger.

Même si elle n'y était jamais allée, Eléonore avait entendu parler du quartier des Dépeceurs qui, comme son nom l'indique, acceuillait tout les Dépeceurs de la ville. Ce soucis de concentration des métiers n'expliquait pas un grande camaraderie entre dépeceurs, loin de là. Il s'agissait en fait de rassembler ceux qui polluaient le plus la ville, car les Dépeceurs laissaient des kilos de viande moisir à leurs portes.

- Quand à ton extra mon enfant... Sache juste que ton très bon ami Akon est en ville actuellement.

Elle eut un rire profond. Ainsi le Fils d'Immanisius avait-il fini par atterrir lui aussi dans les souterrains. Pour chercher Eléonore ? Elle ne pouvait pas le savoir. La tueuse posa alors ses questions à propos des dealers, ce qui sembla grandement contrarier la vieille dame.

Elle prit un air désolé en observant Eléonore.

- Tu dois me donner plus si tu veux savoir plus... Si tu veux que je te dises certaines choses sur tes futures cibles, tu devras me dire certaines choses sur d'autres personnes. Pourquoi pas ton vieil ami Glasgow par exemple... Certains disent l'avoir vu en ville récemment.

*Je ne sais pas si je dois être heureuse ou non de cette nouvelle... Enfin de compte mes problèmes viennent d'autres parts.*

Akon a ses trousses, elle s'en serait bien passée. Certes, elle ne le connait pas assez, il y a peu de chance qu'il soit là spécialement pour elle, pareil pour Glasgow qui ne représente plus beaucoup de menace pour son organisation mais celui là est pire qu'un Pitbull, une fois qu'il mort il ne lâche plus car il a tendance à confondre affaire professionnel avec affaire personnelle. Si il est dans la ville et même si ce n'est pas sa mission, il va être sur la trace d'Eléonore et comme ce jeune homme est d'un mordant légendaire, il va essayer de finir le travail qu'il a commencé: éliminer Glasgow.

Dorénavant, si elle n'avait rien à craindre des hommes de Vlad, c'est de lui qu'il fallait gaffe à tout prix. Vu l'énergumène, il serait foutu de balancer son identité à Vlad ne serait ce que pour voir comment la tueuse se débrouille. Seul avantage qu'elle a? Elie sait qu'il en ville, lui croit qu'elle ignore complètement sa présence.

Elle avala sa salive avant de répondre.

"Parfois il vaut mieux vivre dans l'ignorance."

Langage mystique, Eléonore n'y croyait pas une seconde. Selon elle, toute chose paranormale à une explication et d'ailleurs, son explication, la jeune fille commence à avoir une petite idée.

Les "trucs bizarres", un habitant de la surface a tendance à mettre cela sur le dos des mutants, pour le peu qu'il soit au courant. Eléonore n'est pas un cas à part. Car si la Méduse n'a rien d'une mutante, rien ne dit que la "chose" qui vient de lui chuchoter à l'oreille ressemble à un humain, les valets jouant seulement le rôle d'intermédiaire. Sans ce petit imprévu, Elie a un doute que pour Glasgow elle ne serait pas au courant. Qu'Akon soit l'ex en question, en revanche pas besoin d'être voyante pour le deviner.

Elle fronça les sourcils, il y a quelques choses ici qui ne tournait pas rond c'était certain. Si cette Méduse avait tendance à bouffer dans toutes gamelles pour s'enrichir, cela ferait longtemps qu'elle se serait assise sur une bombe par inadvertance, peu importe qu'elle soit sous une bonne protection ou non. Le sujet Glasgow, il y a des chances qu'elle n'en aurait pas parler si elle n'avait pas compter son histoire, les médias d'Immanis étant toujours trop vague même si elle ne se faisait pas d'illusion que son visage ait pu passer à la télé, avec éventuellement son nom depuis.

*Lit dans les pensées?*

Son regard se porta sur l'homme encapuchonnée. Pensée fortement qu'elle sortirait son arme ici après qu'elle est dit ce nom pour vérifier cette hypothèse? Elle semble être encerclée. De plus, Eléonore s'y prend au dernier moment pour vérifier sa petite théorie. D'ailleurs, il était maintenant trop tard, elle venait déjà d'émettre cette hypothèse. Si cette hypothèse est vrai, parler de Glasgow serait largement suffisant pour qu'il ou elle découvre ses projets. Il ne fallait pas que son projet s'ébruite trop vite. Faire en sorte que rien ne se sache pendant deux, voir trois mois le temps de s'armer.

Elle sourit nerveusement, ne faisant aucun doute qu'elle allait mentir.

"J'imagine que l''ignorance, c'est aussi valable pour tout le monde. Je ne vois pas de quoi vous parlez. Vous savez, je ne suis qu'une jeune fille naïve qui vient à peine d'arriver en ville... Je pense que je reviendrais un jour, j'ai hâte de revoir mon oncle, vous comprenez?"

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

A peine Eléonore eut-elle pensée à dégainer que l'ombre sembla s'agiter, se calmant cependant soudainement quand la tueuse se ravisa. Un large sourire traversait le visage de la méduse alors qu'Eléonore se relevait pour partir. Les ombres derrière elle (si elles avaient jamais existé) ne se dressaient plus, lui laissant libre passage. Aucune trace non plus du valet qui l'avait accompagné jusqu'à l'arrière salle.

La méduse s'était difficilement levé, toujours le sourire aux lèvres. Ses ripes pendaient, dissimulant à peine son corps obèse. Elle avait tout d'inquiétant. Derrière elle, Elie ne voyait plus personne, comme si toute trace des valets avait disparue.

- Tu n'es pas si... "naïve" que cela petite Eléonore... Oui ! Je l'espère, nous nous reverrons...

Elle se mit à éclater de rire alors qu'Eléonore s'enfuyait presque en courant, effrayée par on ne sait quelle force mystique. Des mutants, elle en était désormais sûre, et la méduse savait qu'elle avait compris. Mais après tout, ce secret n'en était peut-être un pour personne, quoi que Cristale ne lui ait rien dit.

Eléonore parvint sans peine à fuir le quartier de la méduse, se dirigeant vers son prochain objectif.

Un mutant de classe "télépathe", il ne manquait plus que cela. Comment on les appelait à Immanis? Trou de mémoire et de tout de façon, télépathe était le terme qui pouvait mieux les désigner alors pourquoi se creuser la tête à chercher?

En racontant "sa life", elle venait de montrer au sens propre et figuré certain détail qu'elle avait omis de raconter. Sa fuite avec les Faiseurs de rêve en faisait parti. Elie aurait eu le malheur de trop penser à Glasgow, son mutant lui aurait raconté tout ses plans dans les moindres détails sur un plateau d'argent. Elle s'était arrêter juste à temps et moins le mot "Glasgow circulait, mieux s'était.

C'est dans de tel cas qu'elle se rendit compte que moins elle en savait sur les projets de Glasgow, mieux c'était pour tout le monde. Elle en touchera deux mot à Cristale sur la véritable nature de la Méduse. Elle mutante? Disons que c'était le parfait intermédiaire et si cela se trouve tout simplement le pion de ce mutant.

C'est donc de nouveau bredouille qu'elle était dans les rues. Ses informations pour sa mission, elle ne les avait toujours pas. Si cela continuait elle devrait faire appel aux Porks pour pouvoir capturer l'une de ses cibles pour l'interroger. Elle s'en serait bien passer vu que cela peut mettre en danger sa couverture mais pourquoi pas c'est dans leurs cordes, la tueuse avait des noms et des adresses. Il ne restait plus qu'à espérer que Black ne se pose pas trop de question sur la manière dont elle a dû s'y prendre pour éliminer deux cibles en quelques heures d'intervalles.

A bien y réfléchir, elle avait élargi la durée sur la manière dont se comporte ses cibles d'une journée et arriver demain soir, elle devait voir Cristale au restaurant. Elle était encore dans les temps et même si éliminait que deux cibles, les deux plus aisés ont plus de chance de connaitre l'emplacement du laboratoire que le dealers fauché.

Avant de se diriger au quartier des Dépeceurs, elle fera un tour chez l'armurier pour voir un peu les prix des armes et d'un silencieux. Ce qui l'intéresse est assez simple. Le prix des silencieux pour les pistolets mitrailleurs mais aussi si il est possible d'adapter un de des gadgets sur un Venom, même si elle ne compte pas l'améliorer pour le moment. Profitant d'être dans une armurerie plus que douteux, elle se renseignera si il n'existe pas un cable avec poignée. Pour étrangler, il n'y a pas mieux et pas plus discret. En plus ça rentre dans la peau comme du beurre...

La suite risque d'être "direction Tonton", qui est visiblement maintenant en bas de l'échelle social.

Admin Nombre de messages : 1320 Date d'inscription : 30/06/2007

EJ :

L'armurier qu'elle trouva n'avait rien de reluisant, situé dans une boutique sombre à l'enseigne simplement peinte sur un morceau de bois, l'intérieur ne valait pas mieux que l'extérieur. Des bacs étaient placés là, contenant exclusivement des armes à feu (bien entendu sans leur chargeur). Ce "self" des armes aurait tout pour choquer à Immanis, mais rien ne semblait déranger ici.

Eléonore commença par fouiller mais comprit vite qu'elle ne trouverait rien par elle même, ce pourquoi elle fut soulagée (quoi que pas tant que ça à en voir son visage) de voir le vendeur arriver.

L'homme devait avoir une quarantaine d'années, assez bedonnant. Il avait perdu sa jambe droite, remplacée par une prothèse si minable qu'elle ne devait pas valoir mieux qu'une jambe de bois.

- Elle cherche quoi la gosse ? lâcha-t-il d'une voix erraillée.

Eléonore fit sa commande, l'homme répondant rapidement en sortant quelques silencieux de son fourbis. Les examinant rapidement, il en jeta certains dans le bordel avant de revenir à sa cliente.

- C'est tout ce que j'ai pour la gosse. Ces trois là devraient s'adapter sur un pistolet mitrailleur, je vous les fait pour 200 livres l'unité. Celui là, il est plus rare... quoi que un peu vieux. C'est un silencieux sonique, il permet d'étouffer le bruit de votre Venom -au passage, je pense pas que le Venom soit l'arme la plus adéquate pour la gosse, mais passons !- comme c'est une technologie plus récente, c'est plus rare, et plus cher ! Soit 300 livres à débourser pour la gosse si elle veut çui-là !

Lui disant si l'offre l'interessait, Eléonore osa posa sa dernière question, à propos d'un étrangleur. Le vendeur l'observa d'un air louche, levant un pan de sa veste pour montrer qu'un Syndrom était accroché derrière sa ceinture.

- Elle veut pas faire d'entourloupes la gosse j'espère ? Vous travaillez pour Tony Montana ou quoi ?

Il s'amusa de cette antique référence qu'il devait sans doute être le seul homme à comprendre encore, puis alla chercher un objet interessant dans une armoire. Il s'agissait d'un fil de fer accroché à deux poignets, l'arme idéale pour étrangler quiconque.

- Si vous chercher à étrangler un gus, c'est ce qu'il vous faut ! La corde de piano ! Je vous la fait gratos si vous m'achetez deux de mes chargeurs... Autrement, disons 60 livres. Çà va à la gosse ?

» Eléonore de Larmanier
» Eléonore de Larmanier
» Chute (Eléonore)
» Si près de l'arrivée... [Eléonore]